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Vulgarisation du code de l’eau et les bonnes pratiques d’hygiène : La CAEPHA implique les universitaires maliens
Publié le lundi 9 novembre 2015  |  Le Républicain




Le Centre de formation pour le développement (CFD) a servi de cadre, le jeudi 5 novembre 2015, à un atelier d’échanges et sensibilisations entre la Coalition pour l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement (CAEPHA) et les structures universitaires du Mali. L’objectif de cette rencontre était d’amener le monde universitaire malien à s’approprier du contenu du code de l’eau afin de mieux contribuer à la gestion efficace des ressources en eau au Mali. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par la présidente de la CAEPHA, Mme Coulibaly salimata Diarra en présence du représentant de Wateraid au Mali, Amadou Kéïta.
L’accès à l’eau potable et les pratiques d’hygiène au Mali reste très en deçà des attentes 13 ans après l’adoption du code de l’eau. La CAEPHA en tant que organisation de la société œuvrant dans le domaine a posé le diagnostic et attribue le retard accusé par le Mali à la méconnaissance du code de l’eau. Pour redresser la barre, la CAEPHA a engagé, depuis le 13 novembre 2013, avec Wateraid une vaste compagne de vulgarisation du code. Ainsi, après les collectivités territoriales, les hommes de médias, l’occasion fut donnée, le jeudi 5 novembre 2015, aux universitaires maliens de s’imprégner du contenu du code. Ont pris part à cet atelier d’informations et de sensibilisation des enseignants et des étudiants maliens.
Selon la présidente de la CAEPHA, le code de l’eau est resté dans la léthargie malgré l’existence du code de l’eau adopté le 31 janvier 2002. « Cette initiative fait suite au constat de la non appropriation de ces textes et le faible niveau de sa diffusion auprès des acteurs. Et les universitaires sont un secteur très important pour la vulgarisation du code », a expliqué Salimata Diarra.
Le représentant de Wateraid dira que cette activité s’inscrit dans le cadre de la promotion du droit d’accès à l’eau potable. Selon lui, cette initiative précède d’autres actions de Wateraid en faveur du droit d’accès à l’eau telles que la traduction du code dans deux langues nationales : le bambara et le peulh.
Il faut noter que les efforts en faveur de l’eau potable et de l’assainissement restent toujours timides avec 22% de la population.
Youssouf Z KEITA
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