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Au monde des affaires : Devoir de reconnaissance
Publié le lundi 9 novembre 2015  |  Le Malien
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© AFP par STEPHANE DE SAKUTIN
La Visite du Président Ibrahim Boubacar Keita à Paris




Un grand tapage médiatique avait accompagné la visite du Président de la République, M. Ibrahim Boubacar Keïta, en France. Sur place, il a effectivement été reçu avec tous les honneurs. A l’occasion, il a été décoré de la prestigieuse médaille dite ” Légion d’Honneur “. Avec le Chef de l’Etat, tout le peuple malien s’est ainsi glorifié.
Beaucoup de raisons ont été avancées pour expliquer cette distinction. Pour ceci, pour cela, a t – on entendu.

L’intéressé lui – même, M. Ibrahim Boubacar Keïta, en est ressorti très requinqué.

Cependant, l’arbre ne saurait cacher la forêt. Dans son pays, le Mali, le citoyen lambda attend fortement quelque chose de lui. Dans le monde des affaires surtout, les attentes sont très fortes. Les mesures – propositions de sortie de crise de l’organisation patronale dorrment encore dans les tiroirs. Les Cours et tribunaux sont pleins de litiges. Que font les pouvoirs publics ?

Pour le cas, par exemple de l’opérateur économique Bazoumana Fofana, les pouvoirs publics sont largement au courant. Lui court dernière la justice de son pays pour que le droit soit dit.

En vain ! Aux plus hautes autorités du pays, il a adressé des correspondances relatant ses déboires. Aucune d’entre – elles n’a jusque – là répondu. Et pourtant elles savent que ce vieux fut le seul investisseur national à mettre son argent à l’Office du Niger. Et lorsque ce service fut incapable de payer ses efforts, des spéculateurs s’en sort pris à son titre foncier. Il n’a réclamé des autorités que la justice suive son cours.

Cela serait – il au – dessus des pouvoirs publics ?

Ne pouvait – on pas reconnaître les mérites nationaux ?

Si les autorités semblent négliger les efforts du vieux Bazoumana Fofana, la jeunesse vient en tout cas d’administrer la preuve du devoir de reconnaissance. Le monde de la Communication, à travers une agence, a décerné récemment au vieux Fofana un Diplôme digne de nom. Ainsi, ces jeunes saluent la contribution du vieux Fofana dans le développement de notre pays. Au – delà de lui, c’est tout le monde des affaires qui a besoin de cela.

Ce monde a horreur de l’injustice, de l’arbitraire, de l’insécurité, etc. Aujourd’hui, Bazoumana Fofana n’a que faire d’une médaille. Il a besoin et a soif de justice. Des jeunes gens viennent d’attirer l’attention des autorités sur son cas. Un cas parmi tant d’autres.

Le ridicule ne tue plus

Les bonnes actions du vieux Bazoumana Fofana dépassent , on le sait, le seul cadre de son quartier de Quinzambougou. Rares sont les qurtiers de la Commune II qui n’ont pas vu ou su ses traces. Fervent musulman, le patriarche a toujours été aux côtés de tous ses concitoyens. Lorsqu’il y a un problème dans une Mosquée, assurent des témoins, Bazoumana Fofana est parmi les premiers à se manifester. Souvent avant même que les autorités n’interviennent. Il n’y a pas longtemps, c’est lui qui apportait sa modeste contribution aux victimes d’inondations. Il en est de même pour les réfugiés ou les expulsés. Les vivres et des couvertures ne font jamais défaut.

Voir que pendant que le vieux Fofana faisait tout cela par amour et patriotisme, et que des esprits malintentionnés se mettent à le vilipender, décidement le ridicule ne tue plus dans notre pays. Un tel homme, bienfaiteur dans l’âme et le corps, ne mérite point le mensonge, la calamnie. C’est le respect qu’il mérite.

B.Koné
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