La Coalition pour l’Accès à l’Eau Potable, l’Hygiène et l’Assainissement (CAEPHA) en partenariat avec Water Aid Mali a organisé le jeudi 05 Novembre dernier un atelier d’échange avec les structures universitaires pour la vulgarisation du code de l’eau. La rencontre s’est déroulée au Centre de Formation pour le Développement (CFD), avec à l’ordre du jour des communications pour permettre aux structures universitaires de s’approprier ce code de l’eau qui est une référence en matière de gestion efficace des ressources en eau.
Il est important de rappeler que le gouvernement malien dans sa mission d’approvisionnement en eau potable des populations en eau potable et la promotion de l’hygiène et de l’assainissement a élaboré un certain nombre de textes, notamment le code de l’eau adopté en janvier 2002. Cette loi en matière de gestion efficace des ressources en eau puisqu’elle précise les modalités, les droits et obligations de l’état des collectivités territoriales et des usagers. Ces initiatives font suite au constat de la non appropriation de ces textes et le faible niveau de sa diffusion auprès des acteurs. Depuis, deux ans la CAEPHA est engagée dans ce processus de vulgarisation du code de l’eau qui a déjà impliqué les journalistes, les élus communaux et certaines ONG, alors c’est le tour des universitaires qui au terme de la journée d’échange doivent s’approprier ce texte fondamental.
A la cérémonie d’ouverture la présidente de la CAEPHA Md Coulibaly Salimata Diarra a salué la participation massive des structures universitaires publiques et privées qui pour elles sont des vecteurs importants pour la diffusion de ce code de l’eau. Elle s’est réjouit de cette implication massive des universitaires qui par cette participation vont aussi impliquer des milliers de jeunes universitaires à ce processus. Depuis 13 ans que le code de l’eau est adopté, il a du mal à être vulgariser, de sorte que ce texte essentiel est méconnu des acteurs.
Pour le représentant de Water Aid M Mahamadou Keita le code de l’eau est un instrument juridique qui régit le secteur de l’eau alors son appropriation par les acteurs est un impératif pour faire de ce document un instrument de travail qui va permettre de mettre à la disposition des populations les ressources en eau dans notre pays. Pour M Keita cette rencontre est un espace d’échange approprié qui va permettre aux structures universitaires de disposer des informations utiles pour vulgariser les bonnes pratiques et de s’approprier le code de l’eau.
Youba KONATE