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Kassoum Issa Tapo, Conseiller Spécial du président de la République : L’actualité qui a éclipsé toutes les actualités
Publié le mardi 10 novembre 2015  |  La Nouvelle Patrie
Maitre
© Autre presse par DR
Maitre Kassoum Tapo, vice pprésident de l’Adema




L’honorable Bâtonnier Kassoum Tapo est Conseiller Spécial du président de la République du Mali. La nouvelle est tombée dans la soirée de mercredi dernier. Waouh il n’en fallait pas plus pour déclencher les tendances de la bourse malienne, notre bourse à nous, celle que nous connaissons et remplit notre quotidien

La nouvelle de la nomination de l’avocat de renom, la figure emblématique du barreau malien, a tué toutes les actualités, planant majestueusement seule au devant de la scène tout le restant de la semaine écoulée. Le président de la République a assurément tapé dans le mille. L’affaire dite du conflit avec l’opposition s’est vue tuer de sa belle mort. Seule une nouvelle actualité est capable de tuer l’actualité, dit-on. C’est fait. La nouvelle de la montée de l’honorable Kassoum Issa Tapo à Koulouba, au palais de la République, en qualité de Conseiller Spécial du président, quoique attendu depuis plus de trois (3) mois, a fait le buzz dans l’opinion aussi bien que sur l’ensemble des réseaux sociaux, tant la vie et le parcours de l’homme intéressent les maliens. Par ce fait et sans le savoir ou même le vouloir, ils sont devenus des millions que ce grand monsieur contrôle depuis des lustres.

Dans ce Mali, ce pays anormal à tous égards et au sein duquel, tout est absolument prioritaire, le président de la République qui l’a hérité, malade, brûlé et déchiré, réduit à sa plus petite expression depuis l’invasion massive de 2012, ce qui a provoqué la chute brutale du régime ATT, a besoin des hommes de qualités, des hommes dont il ne doute absolument pas de leurs propres expertises. Au nombre de ceux –ci, l’honorable bâtonnier, Kassoum Issa Tapo. Les fabuleux destins
socio- politiques de ces deux hommes d’exception, ne se sont pas croisés qu’ici à Bamako, au Mali, mais bien plus ailleurs, au moment où la bataille pour le pluralisme démocratique faisait rage. En
France, aux côtés de IBK, le jeune et brillant étudiant avait déjà la sympathie de son mastodonte d’aîné au sein du comité de défense des libertés démocratiques au Mali (CDLDM), dirigé en son temps par Tati Keïta, le frère cadet du premier président de la République du Mali.
C’était au tour des années 76- 77, au plus fort donc du régime du CMLN. Cette estime mutuelle sous tendue par une absolue confiance sera renforcé des années après, lorsque, Tapo est proposé à la tête de la médiation par l’opposition démocratique, 20 ou 21 ans plus tard, sous le président Konaré. Inamovible Premier ministre et Chef de gouvernement du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, n’hésite pas, il le connaît et sait par avance, pouvoir lui faire confiance. Il n’a pas regretté. Une médiation que n’avait pu réussir la société civile malienne. N’est-ce pas le retentissement national du succès de Me Tapo qui fera de lui, l’homme de l’année au Mali en 96 ? Du wilibali !
Confronté dans sa plus grande crise politico – institutionnelle, tentant de déteindre sur l’organisation et la tenue du scrutin de la présidentielle de 97, c’est encore au redoutable Bâtonnier que le
régime que dirigeait le président Konaré et son PM IBK fera recours. Dieu merci, avions-nous tous soufflé cette année grâce à l’engagement et à la détermination du Premier ministre Keïta et son jeune frère respecté, à la tête de la CENI, la commission en charge d’organiser le difficile scrutin qui profilait à l’horizon. Sans dommage aucun, le PM IBK réélira son président haut les mains, face à feu Maribatrou Diaby ce grand patriote qui ne voulait pas le Ko pour son pays et qui accepta seul à aller en compétition avec le candidat à sa réélection du parti Adema. Mais comme toujours et malheureusement, nous sommes et restons des maliens avec tout ce que cela suppose. Ce n’est pas au
président IBK qu’on parlera de notre morbide égoïsme. Il le sait depuis le jour du déclenchement tonitruant de son fabuleux destin politique.

IBK, ne connaît pas les querelles d’état d’âme. Homme d’Etat tranchant, il sait reconnaître et récompenser les mérites de tous les hommes et femmes ayant servis avec honneur et dignité la République, tout comme il l’a fait lui aussi, plus de six(6) longues années à la
tête de l’exécutif.

Cinq ans plus tard, à la faveur des législatives de l’après présidentielle taillée sur mesure en faveur du président ATT, IBK et son cadet se retrouvent, cette fois-ci à Bagadadji, au Parlement.
Brillamment élu au perchoir, l’honorable PM, IBK sur son instruction personnelle, Kassoum I Tapo, député élu dans son Soud’baba natal sera fait 3e vice – président de l’AN du Mali, donc dans son très proche voisinage. Aussi au parlement Africain où il joua un rôle énorme à l’élection de son président à la tête de l’Union parlementaire africaine (UPA).Ces deux hommes sillonneront ensemble tout le continent dans la perspective de la préparation du règlement intérieur panafricain. Que dire donc, lorsque ce brillant aîné au destin exceptionnel achève sa montée politique à l’Olympe à travers son
élection à la présidence de la République, fait appel à son cadet, ce cadet qu’il connaît plus et mieux que n’importe qui ?

Sory de Motti

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