Si la loi permet la mobilité au sein de l’administration publique, aujourd’hui dans la pratique, ce n’est plus le cas. Car ils sont nombreux les fonctionnaires qui restent bloqués au sein d’une seule structure. A l’origine de cette situation, la direction nationale de la Fonction Publique qui ne rime que, pour l’argent. Ainsi, pour voir son dossier de mobilité ou de réaffectation traité, il faut payer et à chaque niveau de traitement. Conséquence, des centaines de fonctionnaires sont privés de leur droit quelque soit leur désir de changer de service. Chose qui les démotive. Et qui dit démotivation, dit absentéisme, inefficacité, abandon de poste...
La direction nationale de la fonction publique n’est plus au service, depuis des années des fonctionnaires. La raison de cet état de fait, la corruption. Dans cette structure, la seule chose qui vaille, c’est l’argent. Et celui qui n’a n’en pas, il peut aller se débrouiller ailleurs.
C’est incroyable, mais, c’est la triste réalité.
Au niveau de cette direction, les fonctionnaires sont traînés, comme des gamins et au finish leurs dossiers sont classés sans suite. Plus grave encore, certains dossiers sont déclarés perdus. Et l’intéressé est sommé d’en constituer un autre qui sera perdu de nouveau.
Pourquoi un tel agissement ?
En tout cas, ce qui est sûr, ici, tout est fait pour le pousser à charger quelqu'un de le suivre. Bien sûr moyennant de l’argent.
Combien, ils sont les fonctionnaires à vivre cette situation ? Des centaines.
Cependant, le pire est que, tout le monde est au courant de cette affaire et tout le monde laisse faire.
Quel Mali pour demain ?
La réponse est connue. Sans efficacité dans l’administration qui est censée tirer vers le haut le secteur privé, l’on parlera difficilement du développement du Mali.
Au travail, le nouveau ministre de la Fonction publique, en vue d’assainir cette structure qui est aujourd’hui au service de la magouille.
Youssouf Traoré