« Les femmes sont encore confrontées à des problèmes de droit. Moi-même, je suis particulièrement sensible à cela. Je sais que les décisions de justice malheureusement ne sont pas toujours rendues à la satisfaction des femmes. J’enrage souvent de voir que les femmes sont les souffre-douleus dans les foyers par rapport aux lois.
Choguel Maïga, Président du MPR Mai 1999
« Les chefs d’Etat et les hommes politiques qui sont contre les coups d’Etat, doivent travailler de manière à ce que les conditions du coup d’Etat ne soient pas réunies ».
Boya Dembélé, Président du Tribunal de Première Instance de Koutiala, à l’occasion de la rentrée judiciaire 2003-2004 :
« Il est déplorable de constater que certains avocats, au mépris de la loi et de leur déontologie, s’adonnent à des négoces, entretiennent des rapports avec des partis adverses sur le dos de leurs clients ou prélèvent sur les sommes encaissées, le montant de leurs honoraires et même davantage, sans le consentement formel du client et sans autorisation du bâtonnier. En outre, à Bamako, nombre de citoyens se plaignent de ce que certains avocats se prévalent de leur qualité et de la difficulté de les attraire devant le juge pour refuser de payer les loyers des locaux abritant leurs études, si bien que, actuellement, un homme de droit, que vous soyez avocat, notaire, huissier ou magistrat, vous avez du mal à trouver un local à louer ».
Adama Thiam, chroniquer leur journal Le Républicain 1999
« Que le MPR mesure seulement l’offre de liberté dont il profite aujourd’hui par rapport à un passé pas si lointain où, il n’y avait pas d’alternative au caporalisme. Que beaucoup d’eau a coulé sous les points. Et que, quelque grande que soit la distance jusqu’au paradis, la descente aux enfers du pays est bien finie ».
Amadou Toumani Touré, Président du CTSP -1991
« Depuis que Moussa Traoré est tombé, nous assistons à une prolifération d’hommes braves ».
Feu Me Demba Diallo, ex-médiateur de la République
« Vieil avocat militant, écrivain et journaliste, je m’honore d’avoir été aux côtés de la quasi-totalité des journalistes maliens poursuivis en justice en raison de leurs activités professionnelles. S’il est vrai que l’un d’eux m’a payé en monnaie de singe par des écrits diffamatoires et même calomnieux, tous mes autres jeunes clients sont devenus des amis sincères et enthousiastes ».
Chebane Coulibaly, Directeur bimensuel Cauris (Octobre 1994)
« Il y a eu plus de morts avec Moussa Traoré (1990 – 1991) que durant toute la rébellion des années 1962 – 1963 ».
Alpha O. Konaré Président de la République (Juin 1997)
« Nous ne pouvons considérer comme une fatalité le fait que soit concentré aux mains d’une minorité le fruit de l’effort commun, pendant que la grande majorité du peuple est condamnée à la misère et au désespoir. »
Oumar Mariko, Secrétaire général SADI : 1998
« J’entends des gens dire, si Moussa Traové avait, c’est-à-dire accepté l’ouverture démocratique, le 26 Mars n’aurait pas eu lieu. Une chose est sûre. Ceux qui le disent, n’ont pas compris qui soutenait le mouvement estudiantin ».
Djiguiba Kéïta dit PPR, PARENA : 2001
« Le Mali nouveau, ce n’est pas le MPR qui peut le bâtir, c’est nous, c’est à dire les autres, ceux qui ont combattu le système dont le MPR se réclame ».
Professeur Yoro Diakité, Président du BARA 2003
« L’élection du Président du Parlement le 16 Septembre 2002 a fini de révéler toute la pourriture de la classe politique et sa capitulation devant l’envie gloutonne de partager le gâteau national. Car, des gens qui hier encore se détestaient royalement comme des pots pourris, ont fini par s’entendre sur le dos du peuple ».
Soumeylou Boubèye Maïga (2000)
« Les causes profondes de la déchirure des partis et de la grande confusion politique actuelle sont dues au fait qu’au lendemain du 26 Mars, des gens qui ne devraient jamais se retrouver dans le même camp ont été mis ensemble ».