Un tribunal arbitral a jugé recevable une mise en cause de l'État malien dans le cadre d'une procédure lancée par Cessé Komé, a appris "Jeune Afrique".
À Bamako, tout le monde s’interroge sur le lancement maintes fois reporté de la troisième licence de téléphonie. En février 2013, elle avait été réattribuée au groupe burkinabè Planor, dirigé par Apollinaire Compaoré, pour 55 milliards de F CFA (environ 83,8 millions d’euros).
Mi-octobre à Paris, l’État du Mali a subi une déconvenue dans le cadre de la procédure d’arbitrage entamée en 2014 par Cessé Komé devant la Chambre de commerce internationale.
Selon nos informations, le tribunal a en effet jugé recevable la demande de l’ancien associé d’Apollinaire Compaoré (les deux partenaires avaient décroché la licence ensemble en 2012 avant qu’elle ne soit réattribuée) et a estimé que l’État malien pouvait être mis en cause.
Dans tous les cas, c’est Planor qui passera à la caisse.
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