PARIS - Voici de nouvelles réactions politiques samedi à
l`intervention de l`armée française au Mali pour stopper la progression des
groupes islamistes armés vers le sud du pays:
- Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche (PRG), sénateur:
"Les radicaux de gauche soutiennent totalement la décision du chef de l`Etat
d`engager des troupes françaises aux côtés de forces africaines, à la demande
du président malien et dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de
l`ONU pour arrêter l`offensive des groupes islamistes. La France répond à une
situation d`urgence pour protéger les populations civiles face à des
extrémistes religieux qui font régner la terreur dans le nord du pays et
j`apporte, au nom du PRG, un soutien sans réserve à nos forces armées"
(communiqué)
- Elisabeth Guigou, présidente PS de la commission des Affaires étrangères
de l`Assemblée nationale: "Depuis que des forces terroristes ont pris le
contrôle du nord du Mali, la France est en première ligne à l`ONU pour que le
Mali recouvre son intégrité territoriale et que cessent les exactions contre
les populations civiles. Alors que le Mali est une nouvelle fois confronté à
une agression terroriste caractérisée qui menace sa capitale et donc son
existence même en tant qu`État démocratique, il est naturel que la France
réponde à son appel en mettant ses moyens militaires à la disposition d`une
opération approuvée par le Conseil de Sécurité" (communiqué)
- Pouria Amirashi, député PS des Français de l`Étranger (Maghreb/Afrique de
l`Ouest): "La solidarité française, réaffirmée par le président de la
République et le ministre des Affaires étrangères, mais également de la CEDEAO
et de l`ONU, est légitime et nécessaire" (communiqué)
- Jean-Marie Bockel, président de la Gauche moderne: "Face à la menace qui
pesait sur ce qui restait de l`intégrité territoriale malienne, la communauté
internationale se devait de réagir très vite. Le président de la République
l`a fait et il faut s`en réjouir, sans polémique. Les troupes terrestres ainsi
que des moyens d`appui aérien venus du Tchad doivent être soutenus par
l`ensemble de la représentation nationale. Néanmoins, il faut désormais
assumer une opération qui ne saurait se résumer à la reconquête d`une seule
localité, si stratégique fusse-t-elle" (communiqué).