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© AFP par ANDRES PINA
Mondial U17 au Chili: Le Mali a battu la Belgique 3-1 Mondial U17 au Chili: Le Mali a battu la Belgique 3-1 en demi finale, le Jeudi 5 Novembre 2015 |
Et si le gouvernement pouvait s’inspirer de l’exemple d’engagement des sportifs pour le Mali
Sacrés vice-champions du monde des moins de 17 ans, les cadets auront mouillé le maillot pour le Mali comme on aurait souhaité que les politiques le fassent dans leur gestion des Affaires publiques. Ils viennent de prouver qu’en adoptant les règles et les standards internationaux qui ont cours partout, qu’un pays aussi pauvre fut-il, le 17ème au dernier classement du FMI pouvait se hisser par le travail, la discipline et la méthode mais aussi et surtout par l’amour du pays sur le toit du monde.
Si les sportifs le peuvent pourquoi pas les politiques ? Il leur suffit pour cela d’adopter sans les tropicaliser les mêmes principes et standards internationaux de gestion et d’orthodoxie financière qui font aujourd’hui la méthode de gouvernance des pays développés.
Les poulains de Baye Bah ont honoré le Mali et toute l’Afrique en dissipant les préjugés défavorables que l’Occident a toujours collé au Noir à qui on reproche le manque de méthode et d’organisation qui font d’eux des sous hommes, incapables de tenir la cadence de la marche du monde. Cette belle aventure de nos jeunes ne peut-elle pas inspirer nos gouvernants à améliorer la gestion des affaires publiques ? IBK capitalisera-t-il cet exploit pour en faire un modèle et accès désormais sa gestion sur des bons résultats ?
Si les résultats engrangés dans les différentes disciplines sportives pouvaient rendre positif le bilan d’un président de la République, IBK se classerait dans le peloton des meilleurs chefs d’Etat au monde. Les équipes nationales en Basket et en Foot Ball ont brillé de mille feux et rayonné comme des étoiles polaires au firmament du ciel africain et mondial. Leurs exploits ont forgé l’admiration et le respect de toute l’Afrique et du monde. C’est d’abord aux jeux africains de Brazza que nos basketteuses ont été sacrées médaillées d’or, ensuite ce fut le tour de l’Equipe nationale junior de foot Ball d’être classée 4e à la CAN puis de mériter la médaille de bronze lors de la Coupe du monde de la même catégorie en Nouvelle Zélande.
Et aujourd’hui, ce sont encore nos cadets de football de planter au firmament du monde le drapeau Vert Jaune Rouge après leur sacre de champion d’Afrique de leur catégories et en ce mois béni de novembre pour l’histoire de notre football de se hisser finaliste, médaillée devant des nations plus développées. Ils ont entonné jusqu’à l’ultime journée l’hymne national, « le Mali » et non la « Bamakoise » au Chili. Avec cette deuxième place, ils viennent de graver en lettres d’or le nom du Mali dans le prestigieux temple du football mondial qu’est la FIFA.
Mais à l’opposé de cette belle Odyssée de nos équipes nationales sportives, notre gouvernance politique est l’une des plus décriée qui a montré ses limites et n’a jamais mouillé le maillot à la hauteur de l’exploit de nos sportifs. Ce sérieux et cette rigueur qui ont prévalu tout au long de ce mondial devrait servir de pique d’orgueil et de leçon à nos dirigeants politiques ? Le sport ne peut-il pas être un stimulant permettant à nos illustres gouvernants de s’auto surpasser ? Le « Patriotisme théorique » tant galvaudé par nos politiques ne peut-il pas trouver sa réponse pratique dans leurs faits et gestes quotidiens de gestion des affaires publiques ?
En définitive, les sportifs viennent de donner un bel exemple d’amour du Faso en défendant le nom Mali, son hymne et son drapeau mieux que les politiques. Ils sont attendus pour les mêmes exploits dans la gestion des affaires publiques.
Youssouf Sissoko
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