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Editorial : La cherté de vie au Mali
Publié le lundi 16 novembre 2015  |  Soloni
Monument
© aBamako.com par Momo
Monument de la Paix (Bamako)




Eh Ala, la vie est dure dèh ! Tchié ! Comme la vie est dure, tout est cher au marché, le peuple fait face à une situation de conjoncture, les politiciens s’en moquent ! Eh Ala, que sonne la trompette et vienne l’heure finale ! C’est ainsi que Mozé le dur s’exprimait avant-hier au « grin ». Quant aux « grinden », ils le regardaient en silence. Que pouvaient-ils dire de plus que d’approuver par la tête les dire de Mozé. Chers lecteurs oui ! Les temps sont vraiment durs : la cherté de la vie ne fait aucun cadeau, les fonctionnaires mal payés peinent à joindre les deux bouts ; quant aux manœuvres et aux pratiquants de petits métiers, rien à dire : c’est tout simplement dur.

Sur le marché, la bourse de la ménagère ne fait que grimper. Chaque matin elle revient avec le même refrain à la bouche « Fèn bè gèlèyara ». Le loyer ne cesse de grimper, tout s’augmente au marché.

Les frais de transport des véhicules en communs profitant de l’augmentation du prix de carburant ont su imposer un prix élevé surtout les SOTRAMA, où allons-nous ? Masa ! Et si on n’y prend garde il y’aura une autre augmentation et finalement se sont les plus démunis qui subiront les conséquences.

Malheureusement ce sont là les tristes réalités dans notre pays.

Il est un devoir de toucher ce problème en interpellant les autorités à prendre vraiment conscience du calvaire de la population. Que deviennent nos politiciens après les vaines promesses, où se cachent les ministres en charge de l’industrie et du commerce ?

Oui Mozé, « le dur » n’est pas le seul à vouloir la fin du monde, il a seulement dit haut ce que d’autres pensent bas.

A tous ceux qui pensent comme Mozé « le dur » et à Mozé lui-même, il faut du courage, oui courage encore un peu de patience et c’est la fin car je vois une lueur loin très loin à l’horizon : c’est la délivrance.

Amadingué Sagara
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