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Le procureur de la commune I dans le collimateur des étudiants
Publié le lundi 16 novembre 2015  |  La Sentinelle
Première
© aBamako.com par A.S
Première Session d’assises 2014 de la Cour d’Appel de Bamako
Bamako, le 07 juillet 2014. la première session d’assises de la Cour d’Appel de Bamako pour l’année 2014 s’est ouverte hier à la Cour d’Appel de Bamako. Comme à l’accoutumée, la cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de plusieurs personnalités de la famille judicaire dont le président de la Cour Suprême du Mali, Nouhoum Tapily.




Cheick Amadou Koita, procureur de la commune I du district de Bamako, ne vit pas que de la robe. Il dispense aussi des cours de droit. Bien entendu, un enseignant qui touche très peu de la craie. A la faculté des sciences économiques et de gestion, Cheick Amadou Koita enseigne le droit administratif. C’est pour cause de cette matière secondaire que beaucoup d’étudiants se sont vus ajournées ou exclus. Comment ? « Il vient rarement dispenser ses cours. Pis, au sein de l’administration personne n’ose lui demander les raisons de cet absentéisme, même le doyen de la Fac, tout le monde a peur de lui », nos confie ce responsable de l’AEEM avant d’ajouter : « Le jour où le Pr. Koita est là, il est accompagné de son garde-corps armé qui le suit jusqu’au tableau alors que la présence des porteurs est strictement interdite dans l’enceinte des établissements scolaires ».
C’est ce même professeur, soulignent des membres de l’AEEM, qui a refusé de composer à la deuxième session au simple motif que la salle n’était pas climatisée. «Ainsi pour lui faire plaisir l’administration l’a installé dans un petit bureau climatisé où plus de 3000 étudiants devaient passer un à un pour passer une épreuve écrite transformée en orale par la force des choses. Pour cela, il donnait parfois rendez-vous aux étudiants à 08 h, mais ne se pointait qu’à 14H. Imaginez 3000 étudiants composés à ce rythme, combien de temps faudrait-il pour finir? Des étudiants à force d’attendre et ne pensant plus le voir, rentraient à la maison. D’où les échecs».
Djibi Karim
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