Paris la capitale a été vendredi dernier au soir, le théâtre d’une violente et meurtrière attaque terroriste. Des dizaines et des dizaines de morts, des centaines de blessés, dont pour beaucoup, le processus vital fortement engagé. Ce qui fera dire au président de la République française, que la France est en guerre. En guerre contre la barbarie, contre la déstabilisation de la France.
Oui et Non ! En guerre, elle l’est depuis des mois un peu partout, en Afrique (Mali), en Irak, en Syrie contre le même ennemi, c’est-à-dire, Daesh, celle qui encore vient de frapper à travers son armée de français passés de l’autre côté de la barrière mais aussi d’étrangers infiltrés. Non, l’acte barbare perpétré vendredi soir, est un acte de crime, mais pas un acte de guerre et ne saurait être la raison de l’entrée de la France en guerre, car la France est en guerre contre le terrorisme depuis plus de deux ans un peu partout. Après la brutale et meurtrière attaque perpétrée en sept (7) endroits à densité humaine et son corollaire de morts et de blessés, le président Hollande, choqué par la brutalité et la barbarie des actes posés sur le sol français au cœur de son système, c’est-à-dire sa capitale, a dit que la France est en guerre. Du coup, la batterie de mesures : Etat d’urgence décrété,
fermeture des frontières, déploiement de la force armée en plus du
puissant dispositif sécuritaire anti terroriste. Ces attaques qui ont fait des morts et beaucoup de blessés, ont choqué, fortement choqué, en France mais dans tous les pays du monde, mais la France n’a pas attendu cette attaque barbare et lâche pour entrer en guerre quand
même. Ce qui, oblige de dire, que la France est en proie à des actes criminels depuis vendredi soir, non depuis janvier 2015, non depuis presque beaucoup d’années. L’entrée de la France en guerre ne pouvait commencer avec les actions meurtrières de vendredi dernier, puisque depuis plus de trois(3) mois, des forces françaises sont engagées en Irak et en Syrie contre Daesh, des engagements militaires qui n’ont d’autres noms que des actes de guerre. Loin de nous toute idée tendant à faire une quelconque apologie du terrorisme, mais le réalisme veut que nous rappelions à la conscience collective, que la France était
déjà en guerre, à moins que ce ne soit le président Hollande seulement qui l’apprend maintenant. Si la France est en guerre, ce n’est pas depuis vendredi soir en tout cas.
Sory de Motti