Aucune évolution du bilan des victimes maliennes de la tragédie de Mina n’a été enregistrée depuis le 28 octobre dernier. Toutefois, le comité de crise a décidé de retourner à La Mecque le 20 novembre prochain pour poursuivre les recherches. La cellule d’écoute et d’orientation, elle, s’apprête à mettre un terme à ses activités.
A ce stade, le bilan n’a toujours pas évolué depuis le 28 octobre dernier date du retour de la délégation malienne de La Mecque. Ses responsables estiment qu’il y a encore des disparus sur le territoire saoudien. Le dernier décompte communiqué par le comité de crise faisait état de 308 morts, 3 blessés et 64 disparus.
Au moins 2236 personnes sont mortes dans la bousculade au pèlerinage de La Mecque le 24 septembre, ce qui en fait la catastrophe la plus meurtrière de l’histoire moderne du hajj, selon des chiffres officiels donnés par 35 pays.
D’après un décompte de l’AFP, l’Iran enregistre le plus grand nombre de victimes (464) devant le Mali (308). Grand rival régional de l’Arabie saoudite sunnite, le régime chiite iranien a accusé Ryad d’être entièrement responsable de la catastrophe due à des mouvements incontrôlés de foule.
Le nombre de pèlerins tués a quasiment triplé par rapport au bilan officiel fourni par les autorités saoudiennes, d’après des gouvernements, des commissions nationales du pèlerinage et des agences de voyage. Les Saoudiens n’ont plus communiqué de nouveaux chiffres depuis leur bilan de 769 morts, établi deux jours après le drame.
Rassemblés par Nabila