Les difficultés de collecte du précieux combustibles sont réelles, mais n’expliquent pas à elles seules la spirale haussière sur les prix
Le charbon de bois entretient des foyers d’inquiétude incandescente dans l’esprit des ménagères et des pères de famille. Il est en effet en train de devenir une denrée rare à Bamako et il alimente de ce fait un cycle trop connu de pénurie et de renchérissement. Aujourd’hui dans les différents marchés de la capitale, trouver ce combustible incontournable dans nos foyers relève du parcours du combattant.
Le sac de 50 kilogrammes de charbon qui se vendait entre 2 500 à 3 000 Fcfa, il y a seulement un mois, est aujourd’hui cédé entre 6 000 à 7 000 Fcfa. Les sacs de 100 kilogrammes, communément appelés « gros sacs », sont passés à 10 000 et 12 000 Fcfa alors qu’ils valent entre 5 000 et 6 000 Fcfa en temps normal. Dans certains quartiers, on ne trouve même plus l’indispensable combustible. Le produit commence à manquer dans les points de vente de charbon les plus réputés de la capitale. Les rares cargaisons qui arrivent en provenance des foires hebdomadaires de l’intérieur du pays s’avèrent de mauvaise qualité. Mais malgré tout, elles sont aussitôt raflées par les détaillants. Ces derniers n’ont pas le choix.
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