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Devoir de mémoire contre l’oubli !
Publié le jeudi 19 novembre 2015  |  Le Républicain
Lancement
© AFP par Byline
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




Le 19 Novembre, date marquant la chute du président Modibo Kéita, père de l’Indépendance du Mali, arrive cette année, pendant que les Maliens sont à la croisée des chemins. Comme si les menaces sécuritaires et terroristes au nord du Mali ne suffisaient pas, les attentats terroristes du 13 novembre, endeuillant la France pays ami, sont tombés comme un couperet, alors que la démocratie malienne est en proie à des menaces multiformes.
La vie politique au Mali est marquée par un sentiment de révolte qui guette les opposants sevrés des medias d’Etat, et traités en « petits messieurs » par le pouvoir en place. Le peuple meurtri du Mali, depuis des années, peine à sentir les retombées des fonds annoncés en Chine, à Bruxelles et à Paris.
Le président Ibk qui ne fait rien pour nouer un dialogue politique fructueux avec l’opposition, creuse chaque jour davantage le fossé qui s’élargit entre le pouvoir et l’opposition.
Au même moment une enquête d’Afro-baromètre met à nu l’écoute dont bénéficient les religieux plus que les hommes politiques. C’est dans ce contexte qu’arrive le 19 novembre, date du renversement du père de l’Indépendance par une junte militaire avec à la tête le Lieutenant Colonel Moussa Traoré, devenu entre temps « le grand républicain ».
Ce qui étonne l’Association à la mémoire de Modibo Kéita, resté dans l’estime : « Le 19 novembre 1968, a eu lieu au Mali un coup d’Etat militaire, un coup d’arrêt anticonstitutionnel du régime légal et légitime qui avait conduit, huit ans auparavant, notre pays à l’indépendance. Dites-le à votre voisin !!! ». L’action du 19 novembre 1968 est un « crime imprescriptible de la bande des quatorze officiers subalternes ». Sans un devoir de mémoire, que comprendre entre le ‘’criminel’’ et le ‘’grand républicain’’ ?
B. Daou
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