Industrialisation : La raffinerie Kankou Moussa opérationnelle

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Publié le vendredi 20 novembre 2015 | L’Essor

© Autre presse par DR
Mines

La réalisation d’une raffinerie d’or profitera au secteur des métaux précieux, aux mineurs artisanaux et semi artisanaux locaux et ouest africains

Troisième producteur d’or sur notre continent après l’Afrique du sud et le Ghana avec une production annuelle de plus de 50 tonnes, notre pays a inauguré avant-hier mercredi sa première raffinerie d’or dénommée « Raffinerie Kankou Moussa (KMR-SA) ». Après la coupure symbolique du ruban, le président de l’Assemblée nationale, Issiaka Sidibé, a reçu le premier lingot d’or pur à 999. 9/1 000 (d’une valeur de 22 millions FCFA) des mains du président directeur général de Swiss Bullion Company group Ag, Dario Littera,. Étaient aussi présents le premier adjoint au maire de la Commune VI, Ténémakan Koné et le directeur général de KMR-SA, Apanga Idrissa Dolo.

Implantée derrière l’aérogare fret en Commune VI, l’unité industrielle qui s’étend sur une superficie de 7 000 mètres carrés appartient au groupe Swiss Bullion Company. Son capital social de 100 millions de FCFA est détenu par la société Swiss Bullion Corporation limited (SBC – Group Ag), une entreprise opérant au Mali dans l’exploitation de l’or brut depuis 2013. Approuvée par le gouvernement malien en 2013, cette première phase du projet a coûté 3. 275. 000. 000 FCFA. Elle comprend une unité industrielle pour le raffinage de métaux bruts dont l’or, un centre de formation, un laboratoire d’analyse, une ligne de production de bijoux. Elle dispose d’une capacité de transformation de 25 kilogrammes d’or tous les huit heures en produits finis de 24 carats d’or raffiné. Les responsables de l’unité assurent donc que cette dernière peut raffiner sur place une bonne partie de la production locale d’or.

KMR-SA créera une vingtaine d’emplois directs liés à la transformation de l’or. Elle contribuera aussi à l’augmentation de la valeur ajoutée du produit, à celle du produit intérieur brut (PIB) du Mali et au renforcement du tissu industriel. Les opérateurs miniers maliens et étrangers opérant sur le territoire n’ont plus besoin d’exporter le métal précieux, estiment les promoteurs. ... suite de l'article sur L’Essor