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Pour un coup de pub politique nauséabond : Moussa Mara, prend tout le monde de vitesse !
Publié le lundi 23 novembre 2015  |  La Nouvelle Patrie
Assises
© aBamako.com par A. SECK
Assises de la Fédération internationale des experts comptables et commissaires aux comptes francophones
Dakar, le 24 Novembre 2014 - Mouhamed Boun Abdallah Dionne a présidé, lundi, en compagnie de son homologue malien, Moussa Mara, le démarrage des travaux de la quinzième édition des assises de la Fédération internationale des experts comptables et commissaires aux comptes francophones (FIDEF).




Pititi patata, je suis dans mon bureau, à 800 mètres de l’hôtel, j’ai mis en congés mon personnel, voilà l’arrivée en trombe de monsieur Mara sur l’antenne de France 24. le coup a vite été senti, c’est du, invitez moi s’il vous plaît, j’ai des choses à dire, je suis un ancien PM. C’est Moussa Mara….
Journaliste, non. Analyste politique ou correspondant de France 24, non. Autorité en droit de prendre la parole officiellement pour donner un quelconque avis, non. Mais, à la surprise générale, étant toujours le seul à savoir ce qu’il a envie de faire, juste pour ne pas passer pour inaperçu ou oublié par le pays, Moussa Mara, quelques heures seulement après le début de l’opération, prenant tout le monde de vitesse, surgit sur les écrans en direct- téléphone sur France 24.
L’attitude, pardon, le comportement de l’ancien Premier ministre a heurté beaucoup de maliens. Et c’était ajoutent –ils, la seule occasion pour lui de se taire, en attendant le moment des réactions des politiques. Mais intervenant dans le feu de l’action comme s’il était un correspondant de presse ou un analyste au service de la dite chaîne, c’est vraiment là où le bât a blessé. Moussa Mara aurait dû éviter aux maliens le mépris d’une telle sortie.
C’est vrai qu’il fait et dit ce qui lui vient à la tête, mais de là à rappeler aux parents des cadres de l’administration de la région de Kidal assassinés le triste souvenir d’une matinée de mai, du fait de son entêtement, voilà le problème. Mais Moussa Mara est et reste Moussa Mara. Il affectionne des situations de ce genre même si son avenir politique compte tenu de son jeune age est désormais derrière lui.
Sory de Motti
Source: La Nouvelle Patrie
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