Alors que ses inconditionnels se battent pour son retour au bercail, nul ne se soucie des conditions dans lesquelles il pourrait être accueilli au Mali. En effet, l’ancien président de la République, selon toute évidence, pourrait tout simplement se retrouver dans une situation de Sdf, et pour cause. La Maison qui lui était destinée -et qu’il a toujours occupée avant d’être président de la République– est devenue désormais hypothétique avec des intentions à peine lisible quant à la retourner à ATT comme résidence d’Etat. L’ancien chef de l’Etat lui-même envisageait un moment un retour à Mopti pour y passer le reste de ses jours. Mais, il nous revient que ses plans sont complètement faussés par un tour que lui ont joué les spéculateurs fonciers dans sa ville natale. La parcelle sur laquelle il comptait pour s’installer dans la Venise, de source bien introduite, n’existe plus parce que vendus par les élus municipaux auxquels aucun terrain nu ne résiste, fut-il une propriété de président. ATT risque-t-il alors de devenir un juif errant chez lui ? Quelle ironie du sort !
Moussa Mara rattrapé par ses frasques foncières et domaniales
Sournoiserie au sommet de l’Etat
Moussa MARA
Pendant qu’il se démène comme un beau diable pour occuper à nouveau le devant de la scène, l’ancien maire de la Commune IV, Moussa Mara, n’en finit pas d’être dérangé par le vacarme de ses anciennes casseroles. Les plus retentissantes ont trait au rebondissement de certaines indélicatesses foncières par lesquelles il s’est illustré avec une arrogance déconcertante. Il s’agit de la réattribution, selon les indiscrétions, d’une trentaine de parcelles annulées et subséquemment retirées à leurs propriétaires initiaux au profit de nouveaux acquéreurs sans autre forme de procès (pardon !, de procédure). A en croire nos sources, les retraits en cause (tous des domaines prestigieux jouxtant avec l’Aci) sont passés par-dessus la tête de la tutelle contrairement à la règle en la matière. Le hic, c’est que l’héritage devient de plus en plus lourd pour la mairie de la Commune IV à qui il revient d’affronter les litiges fonciers pour les nombreuses parcelles revendus par leurs détenteurs initiaux. Idem pour les attributions de Kalababougou retirées par le même Moussa Mara au profit d’autres citoyens qui lui sont politiquement acquis.
Rassemblées par la Rédaction