De Paris à Bamako, les vendredis se suivent mais ne se ressemblent pas. Le vendredi 13 novembre 2015 a été un vendredi noir à Paris. Avec plus de 130 morts et plus de 99 blessés, dans un chaos absolu, même si les Français n’en parlent pas. C’est différent du vendredi 20 novembre 2015 qui a fait 22 morts à Bamako, avec 6 blessés légers. Les ressemblances entre les deux vendredis, les attaques terroristes, des kalachnikovs utilisés ; les terroristes ont tué des innocents. Autre ressemblance, des lieux publics attaqués. À Bamako, les terroristes sont arrivés à bord d’un véhicule banalisé qui a coïncidé avec l’arrivée d’un autre véhicule 4X4 avec une plaque d’immatriculation diplomatique. Dont le chauffeur a dû avoir son salut dans la fuite. Face des terroristes qui parlaient anglais et avaient ouvert le feu sur les vigiles.
Une fois dans le hall de l’hôtel, avec des armes automatiques, ils ont tiré sur tout ce qui bougeait. Faisant ainsi beaucoup de victimes avant de poursuivre certains clients dans les couloirs. Ils ont bloqué l’accesseur avant de se diriger vers le 3ème étage, lieu où les clients prennent le petit-déjeuner. Là aussi, ils ont tué certains clients de l’hôtel. Certains ont été tués dans leur chambre. C’est après que les deux hommes se sont retranchés au 7ème étage, avant de redescendre au 5ème étage, où ils seront localisés par des drones américains. C’est à ce niveau qu’ils ont été tués par la force spéciale malienne, sans avoir eu le temps d’utiliser leurs armes et grenades.