Après l’armée française, l’armée sénégalaise devrait être la deuxième armée étrangère sur le sol malien. En effet, selon le commandement de l’armée sénégalaise et le ministre des Affaires étrangères, tout est enfin prêt pour que les 500 commandos parachutistes débarquent à Bamako dès lundi pour se joindre aux forces françaises et maliennes, afin de lutter contre les islamistes notamment affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui occupent le Nord-Mali depuis presque dix mois maintenant.
Tout va vite du coté de Dakar après le déclenchement de la guerre par la France et l’armée malienne. Les deux pays ont lancé vendredi soir une opération militaire contre les jihadistes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui occupent depuis presque dix mois maintenant le Nord-Mali. Le ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye a annoncé samedi l’envoi des troupes sénégalaises au Mali. « Je voudrais d’abord souligner que le président de la République du Sénégal salue l’action diplomatique de la France, qui nous a permis d’avoir la résolution 29-80 adoptée le 5 décembre dernier par le conseil de sécurité de l’ONU. Nos troupes ne sont pas encore sur le terrain, mais le président Macky Sall a décidé d’envoyer dés lundi 14 janvier un bataillon de 500 hommes ».
Selon des informations obtenues auprès du commandement militaire, ce bataillon sera composé en majorité des parachutistes du camp de Thiaroye et des Fantassins de la région de Thiès. Ils ont pour mission de vaincre l’ennemi. Selon le chef de la diplomatie sénégalaise « ces troupes sénégalaises ont pour mission de mener un combat sans cesse contre le terrorisme à coté des autres troupes de l’Union africaine (UA) et de la France. Afin de permettre au peuple malien de retrouver son intégralité territoriale. Se rendre au mali ce n’est pas une opération de maintien de la paix. Naturellement c’est une guerre qu’il faut mener sur le terrain pour extirper tous les groupes terroristes présents au Nord-Mali et de toute la bande sahélo-sahélienne. Il s’agit véritablement d’une guerre qu’il faut mener sur le terrain pour mettre hors d’état de nuire ces terroristes ».... suite de l'article sur Autre presse