« Il faut que nous ayons le courage de reconnaître le positif, de faire la part du positif et du négatif pour pouvoir justement, mieux nous préparer et nous attaquer aux problèmes réels ».
Soumeylou Boubèye Maïga (2000)
« Les causes profondes de la déchirure des partis et de la grande confusion politique actuelle sont dues au fait qu’au lendemain du 26 Mars, des gens qui ne devraient jamais se retrouver dans le même camp ont été mis ensemble ».
Général ATT Président de la République (Juin 2003)
Quelque soit votre volonté de lutter contre la corruption, si vous avez une justice qui ne suit pas, vous perdez votre temps. »
Boya Dembélé, Président du Tribunal de Première Instance de Koutiala, à l’occasion de la rentrée judiciaire 2003-2004 :
« Il est déplorable de constater que certains avocats, au mépris de la loi et de leur déontologie, s’adonnent à des négoces, entretiennent des rapports avec des partis adverses sur le dos de leurs clients ou prélèvent sur les sommes encaissées, le montant de leurs honoraires et même davantage, sans le consentement formel du client et sans autorisation du bâtonnier. En outre, à Bamako, nombre de citoyens se plaignent de ce que certains avocats se prévalent de leur qualité et de la difficulté de les attraire devant le juge pour refuser de payer les loyers des locaux abritant leurs études, si bien que, actuellement, un homme de droit, que vous soyez avocat, notaire, huissier ou magistrat, vous avez du mal à trouver un local à louer ».
Alpha Oumar Konaré (Président de la République, 1994)
« La situation dans les régions du nord du Mali et la menace que sa perpétuation fait peser sur l’ensemble de notre pays, sont au centre des préoccupations de toute la nation. Les mesures de mise en œuvre du Pacte national sont diversement appréciées ».
Me Abdoulaye Garba Tapo (Président du RND, 1997)
«Nous avons toujours pensé que le Mali, c’est notre Mali à tous et que nous devons le construire. Pour cette raison, nous pensons qu’il fallait éviter qu’il y ait des camps ennemis qui soient là à s’affronter inutilement ».
Choguel Maïga, Président du MPR (Mai 1999)
« Les chefs d’Etat et les hommes politiques qui sont contre les coups d’Etat, doivent travailler de manière à ce que les conditions du coup d’Etat ne soient pas réunies ».
Professeur Yoro Diakité (2002)
« Les objectifs essentiels immédiats du 26 mars étaient l’instauration du multipartisme intégral et de la liberté pour les gouvernés de choisir leurs gouvernants. Ceux-ci ont été atteints. Mais, l’espoir populaire attendait un mieux vivre et surtout devenir maître de sa propre histoire. De cela, nous en sommes loin ».
Rassemblés par
Boubacar Sankaré