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© aBamako.com par mouhamar
Remises des équipements aux finalistes de la coupe BDM-sa Bamako, le 18 Septembre 2014 au siège de la BDM-sa. Le Secrétaire général de la BDM-sa, M.Mamadou KONDO a procédé ce matin à la remise symbolique des équipements aux finalistes de la 15eme édition de la coupe BDM-sa. |
Le mot d’ordre de grève de 72 heures du Syndicat national des banques, établissements financiers, compagnies d’assurance et commerces (SYNABEF) a été scrupuleusement suivi hier dans toutes les banques de la place.
C’est le constat que nous avons pu faire, après avoir effectué le tour des banques. Non seulement, elles étaient fermées, mais il n’y avait quasiment pas de clients devant leurs portes parce que la rumeur sur la grève s’était répandue, la veille, dans toute la ville. Seuls les guichets automatiques étaient opérationnels.
Au siège de la Banque malienne de solidarité (BMS), nous nous sommes entretenus avec le PDG Babaly Ba qui a confirmé que les directeurs généraux des banques n’étaient pas concernés par la grève et que le président de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers (APBEF) et les directeurs généraux des banques ont tout fait pour dissuader leur personnel d’aller en grève. Sans succès. « Nous avons aussi demandé que le service minimum soit assuré au cas où les négociations n’aboutissaient pas. Mais seuls les GAB et la compensation (la relation avec la BCEAO et les autres banques) ont fonctionné », a-t-il constaté.
Le PDG de la BMS a regretté la situation créée parce qu’elle bloque les opérations bancaires, assène un rude coup à l’économie tandis que les gros opérateurs économiques se retrouvent avec des milliards par devers eux qu’ils n’arrivent pas à verser sur leurs comptes. Ils sont ainsi exposés à des risques très élevés.
Enfin, au regard du contexte actuel, il soulignera que cette grève n’est pas la bienvenue et donne une mauvaise image du pays. Il a souhaité qu’une solution rapide soit trouvée au problème afin que les activités économiques reprennent leur cours normal.
Le président du SYNABEF, Aguibou Bouaré, a lui aussi déploré le débrayage avant de détailler les raisons de l’échec des négociations. Depuis six mois, a-t-il souligné, les banquiers sont en train de communiquer sur ce qu’on a appelé l’affaire BICIM contre Cissé Technologie. « En fait, c’est un collègue de la BICIM, Hamadoun Boré, responsable des opérations de caisse, qui a autorisé des paiements sur le compte d’un commerçant connu de la place du nom de Cissé technologie.
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