PARIS -François Hollande a de nouveau réuni dimanche un conseil de défense à l`Elysée, trois jours après le début de l`intervention de l`armée française au Mali pour repousser les groupes islamistes armés progressant vers le sud du pays.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, et les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères), Manuel Valls (Intérieur), participent à cette réunion qui a débuté peu après 15H00.
Sont également présents : le chef d`état-major des armées, l`amiral Edouard Guillaud, le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDN) Francis Delon, le chef d`état-major particulier du président de la République Benoît Puga et son adjoint Pierre Schill, le directeur général de la DGSE Erard Corbin de Mangoux, ainsi que Paul Jean-Ortiz, conseiller
diplomatique de François Hollande.
Ce troisième conseil intervient alors l`armée française poursuivait dimanche ses raids aériens contre les groupes armés islamistes au Mali. "Il y a des raids en permanence. Il y en a en ce moment, il y en a eu cette nuit, il y en aura demain", a déclaré dans la matinée le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Alors que le président François Hollande avait estimé samedi que l`intervention française avait permis de porter un "coup d`arrêt" aux islamistes, M. Le Drian s`est montré prudent.
"Les interventions sont toujours en cours et nous les poursuivrons pour
empêcher la progression vers le Sud, ça c`est en partie fait, pas totalement",
a-t-il souligné.
L`Elysée a souligné que les forces militaires françaises au Mali affrontaient des groupes islamistes "bien équipés, bien armés et bien entraînés", dotés "d`un matériel moderne, sophistiqué".
A Bamako, les responsables de la force de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`ouest (Cédéao) devaient se réunir dimanche, afin d`organiser l`arrivée des troupes ouest-africaines au Mali, avec l`aval de l`ONU, dans le cadre de la MISMA (Mission internationale de soutien au Mali).
