Depuis un certain temps, les deux cotés des garde-fous du pont Fahd sont endommagés avec plusieurs barres de fer enlevées sans que les autorités compétentes n’y prêtent attention, alors que cela constitue un véritable danger pour les usagers. L’état actuel de ces garde-fous est d’autant plus grave qu’il devient urgent de les réparer à temps pour éviter que des motocyclistes ne se retrouvent dans le fleuve en cas d’accident.
En effet, les Bamakois étaient habitués à voir les garde-fous endommagés des ponts réparés dans les heures qui suivent les accidents à l’origine de leur état. M ais curieusement, tel n’a pas été le cas sur le pont Fahd depuis plusieurs mois. Car depuis environ sept(7) mois, les garde-fous de ce pont très pratiqué de Bamako sont en piteux état. Mettant du coup en danger les usagers surtout les motocyclistes, cyclistes et piétons qui circulent à coté de ces garde-fous. Le comble est que ces garde-fous connaissent des entailles des deux cotés, des situations dues à des accidents.
Ainsi, il suffit qu’il y ait de l’embouteillage sur ce pont pour que les motocyclistes qui empruntent la voie réservée aux piétons se rendent compte du danger qu’ils en courent. Aussi, au moindre accident ou de panne de voiture sur ce pont, les motocyclistes peuvent chuter du pont car les garde-fous sont fissurés à plusieurs niveaux et des deux cotés.
C’est pourquoi, il devient urgent de les réparer. A noter que pour la circulation à Bamako, le pont Fahd ou 2ème pont est l’un des plus fréquentés car il est en plein cœur de la capitale et permet de relier rapidement les deux rives pour les habitants de plusieurs quartiers. Aussi, sur ce pont, les allers et retours sont autorisés tous les matins et soirs contrairement au pont des Martyrs où, pour des besoins de fluidité de la circulation, il n’est autorisé que l’aller les matins et le retour les soirs. C’est-à-dire à sens unique. Poussant beaucoup d’usagers à passer par le pont Fahd pour regagner l’autre rive. C’est pourquoi, il n’est pas rare de voir de terribles embouteillages les matins et les soirs.
De nos jours, à chaque côté de ce pont, il y a au moins 4 garde-fous qui sont arrachés. Exposant ainsi les motocyclistes à un véritable danger de mort.
Un internaute qui a alerté les autorités sur ce danger a indiqué que si le pont se trouvait sur la route de Koulouba ou de Sébénicoro (voies empruntées par le président de la République), la réparation allait être immédiate. Une manière pour lui de s’indigner face à l’inaction des autorités compétentes devant un tel danger.
Modibo Dolo