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Mali: frappes françaises sur Gao (nord), les jihadistes en fuite (témoins)
Publié le dimanche 13 janvier 2013  |  AFP


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© AFP par DR
Une troupe de jihadiste


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BAMAKO - Des bases jihadistes ont été détruites par des frappes aériennes françaises à Gao, et les combattants islamistes ont évacué la ville, ont indiqué dimanche des habitants de cette ville du nord du Mali et une source de sécurité régionale.
"Il y a eu une dizaine de frappes, dans Gao et près de Gao. Toutes les bases des islamistes ont été détruites", a déclaré à l`AFP un habitant contacté par téléphone.
"Nous voyons la fumée sortir du camp. Il n`y a pas un seul islamiste aujourd`hui dans la ville. Ils ont fui", a ajouté un enseignant de la ville.
Une source sécuritaire régionale a confirmé à l`AFP que "les principales bases" des islamistes, à Gao et dans sa périphérie, ont été "mises hors d`usage" par les raids français.
Après ces bombardements, des habitants de Gao ne cachaient pas leur enthousiasme de voir les jihadistes atteints.
"Si au moins l`armée malienne pouvait venir rapidement, vraiment, je serai content. Il faut maintenant que l`armée vienne avant que les islamistes ne reviennent ici", a déclaré un jeune étudiant résidant à Gao.
"Nous disons merci à la France. Il faut que les soldats français viennent par le sol pour nous libérer. Notre armée seule ne peut rien faire", a jugé un autre habitant de la localité.
"Les populations du Nord ont assez souffert de cette guerre injustifiable. La machine a commencé, la machine doit continuer" pour mettre avec l`aide de l`armée malienne les islamistes "hors du pays", a assuré Ibrahim Touré, responsable à Gao de l`Association malienne des droits de l`Homme (AMDH).
Gao, à environ 1.200 km au nord-est de Bamako, était le quartier général de la rébellion touareg, laïque et favorable à l`autodétermination du nord du Mali, du Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA).
Le MNLA avait lancé en janvier 2012 une offensive contre l`armée malienne dans le nord, avant d`en être évincé peu après par les groupes islamistes
armés Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Mouvement pour l`unicité et le
jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao) et Ansar Dine (Défenseurs de l`islam).
La France a poursuivi dimanche, pour le troisième jour consécutif, les
bombardements des islamistes.
Alors que la situation militaire était gelée, les combats avaient repris cette semaine dans le centre du pays. A plus de 700 km de Bamako, Konna était tombée jeudi aux mains des jihadistes qui occupent depuis plus de neuf mois le nord du Mali.

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