L’inconvénient de l’entassement des populations devant Radisson a rendu la tâche très difficile aux hommes de médias, les journalistes qui sont venus un peu en retard ont eu tous les problèmes du monde. Au même moment, tout le monde était devenu journaliste. Les curieux venus ont fait passer toutes sortes d’informations. En lieu et place du journaliste, c’est le commun des Maliens, posté devant l’hôtel Radisson, qui a juré la main sur le cœur qu’il y avait plus de 40 morts, mélangeant les morts, les blessés et les personnes évanouies. Ces curieux devenus informateurs ou journalistes de circonstance ont contribué à la diffusion de la mauvaise information au niveau de l’opinion publique. Une situation déplorable.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, que nous saluons, a fait tout contenir et donner la vraie information. Salif Traoré, qui était entre le PC et la devanture de l’hôtel, a été obligé de dire aux journalistes maliens de se méfier des informations colportées. Mais que faire si sur nos radios aussi abondaient dans le même sens.
On a fait le bilan avant la fin de l’assaut : 40 morts ont été annoncés alors qu’il y a en avait que 22. 15 au niveau de l’ascenseur, 3 dans une salle, un corps retrouvé sous l’escalier principal, le jeune gendarme MDL Moussa Sangaré, et les deux assaillants. Ce qui fait un total de 22 morts. Même dans sa première déclaration, le chef de l’Etat avait annoncé 21 morts. Avant de corriger après. Actuellement, les travailleurs de Radisson parlent de 3 assaillants tués sur