On ne cessera jamais de saluer les forces armées et de sécurité du Mali, la DGSE malienne, avec sa force spéciale. Ces hommes qui crachent le feu, avec la manière et l’assurance. Ces hommes sont déterminés à se battre comme le stipule leur slogan : «Efficacités et discrétion». Mais force est de reconnaître que ces hommes ont besoin de plus de moyens, d’armes, de machines afin de faire face aux nouvelles situations.
C’est vrai que sans gilets, sans drone, sans moyen logistique efficace, ils donnent des résultats. Ils font de nos jours le nécessaire pour combattre le terrorisme, au-delà des aspects de droits, des questions de renseignement qui nécessitent de l’argent. Le Mali a certes gagné le vendredi 20 novembre 2015 une bataille, mais pour gagner la guerre, cela nécessite beaucoup d’efforts, de sacrifices de la part d’abord des populations, qui doivent accepter un changement dans leur comportement de tous les jours, ensuite se soumettre aux fouilles et autres contrôles partout dans la ville. En plus de tout cela, les autorités ne doivent plus se contenter de dire : «nous allons équiper nos forces, elles doivent agir maintenant». Il y va de l’intérêt de nous tous.