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Salif Traoré à l’an: « il n’y avait pas plus de 2 terroristes »
Publié le samedi 28 novembre 2015  |  Info Matin
Rencontre
© aBamako.com par A S
Rencontre entre les autorités en charge de la sécurité au Mali et les partenaires
Les autorités maliennes en charge de la sécurité ont rencontré les diplomates accrédités au Mali, le 26 Novembre au Ministère des Affaires Etrangères;




Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Colonel-major Salif TRAORE, était, hier jeudi, à l’Assemblée nationale pour répondre aux questions orales à lui adressées par l’honorable Karim KEITA, relatives à l’attaque terroriste perpétrée, vendredi dernier, à l’hôtel Radisson Blu.

Le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Issiaka SIDIBE, a présidé la plénière, hier, qui doit statuer également sur plusieurs projets et examiner le rapport de mise en accusation de l’ex-président ATT, en plus des questions orales de l’honorable Karim KEITA.
Ouvrant la plénière, le président Issiaka SIDIBE a rappelé que le peuple malien avec stupéfaction et froideur avait vécu les événements malheureux et tragiques de l’hôtel Radisson Blu de Bamako, vendredi dernier.
Selon le bilan de cette attaque, une vingtaine de personnes ont perdu la vie, dont de nombreux étrangers, a regretté le président de l’Assemblée nationale.
Pour la circonstance, il a réitéré la condamnation de l’Assemblée nationale de l’acte et salué le courage et la bravoure de nos soldats. Aussi, aux familles endeuillées, il a présenté ses condoléances les plus attristées et souhaité prompt rétablissement aux blessés.
Quant à l’honorable Karim KEITA, auteur de l’interpellation du ministre Salif TRAORE, il a indiqué que l’exercice s’inscrivait dans le cadre normal de la mission et du rôle du député.
Le député interpellateur a ainsi adressé plus d’une dizaine de questions au ministre TRAORE, en charge de la sécurité intérieure de notre pays. Ces questions se rapportaient, entre autres, à l’attaque à l’hôtel Radisson ; la radicalisation de l’Islam ; les mesures de sécurité dans le pays ; le projet de caméra de surveillance dans la ville de Bamako ; et la situation des enquêtes en cours sur le drame survenu au Radisson Blu…
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, en poste il y a à peine deux mois, a saisi de l’opportunité pour informer l’opinion nationale et internationale sur ces événements tragiques. Toutefois, sous réserve des enquêtes en cours, le ministre Salif TRAORE a souhaité être limité dans ses réponses.
Narrant les faits, le ministre a indiqué que très tôt le matin, deux individus, sans donner de précisions sur leur identité, avaient fait interruption à ’hôtel Radisson avec des armes. Depuis l’entrée, les assaillants ont commencé à tirer sur des individus qui étaient au rez-de-chaussée.
C’est en ce moment que les forces de sécurité ont été immédiatement alertées, selon le ministre, pour qui les mesures sécuritaires n’ont pas du temps à se mettre en place en vue de contrer les assaillants et de sauver les otages.
Aussitôt, après l’assaut final des forces de sécurité maliennes et de leurs partenaires, les enquêtes ont été ouvertes à la recherche de suspects et des complices de cette attaque, a confirmé le ministre qui a dressé un bilan lourd de cette barbarie (22 morts, dont les 2 terroristes). Les services de sécurité déplorent une victime (un gendarme) dans cette attaque djihadiste.
« Les enquêtes, avec l’État d’urgence, en cours progressent doucement. Nous sommes en train d’étudier les autres pistes et rechercher les possibles suspects. Mais, jusque-là, contrairement à certaines informations, il n’y avait pas plus de 2 terroristes à l’hôtel au moment de l’attaque », a relevé le ministre TRAORE.
Sur le plan d’action, le ministre a expliqué qu’ils étaient en train de développer une approche participative et de coordination avec toutes les forces de sécurité. Mais, au-delà de cette initiative, il est prévu, en vue de prévenir des actes malheureux, de mettre en place des comités locaux de détection de menace dans les communes.
Sur la question de l’information du public qui fait défaut, dans les missions de la sécurité, le ministre a promis de fournir des efforts pour intégrer le volet communication et information dans ses actions. Selon lui, la presse est un vecteur important dans la réussite des missions qui lui sont confiées.
S’agissant du sujet de caméras dans la ville de Bamako, le ministre a informé que l’initiative rentre dans le cadre d’un projet moderne d’utilisation de la technologie. Il est composé de plusieurs volets, a-t-il précisé, dont celui de la lutte contre l’insécurité. Avec son collègue de la communication, il a promis d’examiner et de trouver l’usage peut être faite de ces outils.

PAR SIKOU BAH
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