Dès l’instauration de l’état d’urgence, les forces de l’ordre avaient redoublé d’effort.
Presque tous les quartiers et rues étaient constamment quadrillés. Gendarmes, policiers, gardes, militaires, donc, tous les corps d’armes participent aux patrouilles. Pour les besoins de services, l’Etat allouait 2000 F CFA par agent et par jour. Mais, curieusement dans certaines garnisons, notamment à Kati, l’on ne percevait que la moitié, soit 1000 F CFA.
Ça commençait à grogner. Les esprits s’échauffaient. Finalement, la hiérarchie aurait repris la situation en main. Mais, où allait le reliquat ?
B.KONÉ