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Mali: libération des responsables politiques et militaires arrêtés
Publié le jeudi 19 avril 2012   |  AFP




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BAMAKO– Les responsables civils et militaires interpellés en début de semaine et détenus par les militaires putschistes au Mali ont été libérés jeudi soir, ont annoncé à l’AFP le député et responsable politique Kassoum Tapo, qui figurait parmi eux, et l’entourage de l’ex-junte.

« Nous avons tous été libérés, ceux qui étaient à Kati », quartier général des putschistes près de Bamako, « comme ceux qui étaient ailleurs », a affirmé M. Tapo, sans plus de détails, alors que la veille, la gendarmerie avait fait état de 22 personnes interpellées au total (onze civils et onze militaires).

« Tout le monde a été libéré », a confirmé une source dans l’entourage de l’ancienne junte sous couvert d’anonymat, qui a précisé que deux des responsables demeuraient cependant « sous surveillance médicale à cause de petits problèmes de santé ».

Selon elle, il s’agit de l’ex-ministre Soumaïla Cissé et du général Waly Sissoko, un chef militaire proche du président Amadou Toumani Touré (ATT) renversé par le coup d’Etat du 22 mars. Elle n’a pas fourni de précision.

Jointe par l’AFP, la famille de Soumaïla Cissé a indiqué qu’il était dans un hôpital de Bamako, avec « des militaires devant sa chambre ». « Il est blessé, il n’est pas en état de marcher », a-t-on dit de même source.

Ces personnalités civiles et militaires avaient été interpellées entre lundi et mercredi parce qu’elles étaient visées par des enquêtes, selon les putschistes et la gendarmerie malienne.

Mercredi soir, le directeur général de la gendarmerie, le colonel Diamou Keïta, avait affirmé que les enquêtes avaient permis de découvrir des armes de guerre neuves aux domiciles de certains d’entre eux, sans citer de noms.

« Des investigations menées dans certains domiciles, il est apparu que des caisses d’armes neuves ont été découvertes. Ces armes – je tiens à le préciser – ne font pas partie de la dotation de l’armée régulière. (…) Nous faisons face à une nouvelle menace, cette infiltration aujourd’hui d’armes de guerre dans notre pays », avait-il affirmé, tout en assurant qu’il ne s’agissait pas d’une « chasse aux sorcières ».

La plupart des personnes interpellées ont été ou sont considérées comme des proches d’ATT.

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