Mahmoud Dicko président du Haut conseil islamique et la Cop 21 à la une au Mali

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Publié le mardi 1 decembre 2015 | APA

© AFP
La presse malienne
Un homme en train de lire ses journaux

Les polémiques suite aux déclarations du président du Haut conseil islamique, Mahmoud Dicko, après la prise d’otages du Radisson et l’ouverture de la Cop 21 à Paris sont les sujets vedettes de la presse malienne de ce mardi.

Concernant le président du Haut conseil islamique, l'Indicateur du renouveau informe que le juge met en garde l'imam et titre : « C'est l'apologie du terrorisme », reprenant ainsi les propos du procureur général près la Cour d'appel de Bamako, Daniel Tessougué.

« Dans un entretien accordé hier à l'équipe de reportage de Renouveau TV après l'ouverture des assises de Bamako, le procureur général près la Cour d'appel de Bamako, Daniel A. Tessougué, a fermement condamné les propos de l'imam Dicko qu'il a qualifiés d'apologie du terrorisme », souligne l'Indicateur du renouveau.

Le Zénith Balé revient aussi sur cette affaire dans sa parution du jour en titrant : « Halte aux pyromanes et aux hypocrites : Mahmoud Dicko a vraiment raté l'occasion de se taire », martèle ce journal qui soutient que les déclarations de Dicko sont » irréfléchies et ne lui rendent nullement service en particulier ni au pays en général au moment où nous aspirons à la paix ».

L'autre actualité de ce jour qui retient l'attention de des journaux est l'ouverture à Paris de la conférence mondiale sur le climat.

« COP21 de Paris : Le temps presse », souligne l'Essor. Pour le quotidien national, le temps est compté pour renverser la tendance qui se dessine et devra tenir compte des aspirations des pays africains qui souffrent beaucoup des effets des changements climatiques alors qu'ils sont parmi les plus faibles émetteurs de gaz à effet de serre.

« Les délégations espèrent obtenir la concrétisation de la promesse faite par les pays développés en 2009 à Copenhague de verser 100 milliards de FCFA par an aux pays pour le développement des actions d'adaptation aux changements climatique. Les attentes de l'Afrique sont donc très fortes dans le cadre des conclusions de cette conférence de Paris », fait remarquer cette publication.

Mali 24 ne partage pas cet optimisme de l'Essor. « Cop 21 : la montagne va-t-elle accoucher d'une souris ? », se demande cette publication. Et d'ajouter que les grands sommets mondiaux sur les questions environnementales n'ont pas abouti à des résultats escomptés faute d'accord entre les grandes puissances, des grands pollueurs qui campent chacune sur la défense de ses intérêts stratégiques.

« La COP 21 va-t-elle aboutir à des résultats tangibles comme la signature d'un accord juridiquement contraignant ? Le doute est permis. Les pays africains, notamment ceux du Sahel très vulnérables au phénomène des changements climatiques, comptent énormément sur ce sommet. De nombreuses organisations de la société civile affichent un certain scepticisme en considérant cette rencontre comme « un futur échec ou une manière de mettre en place un capitalisme vert non soutenable », affirme Mali 24.

HF/od/APA