A la tribune de la conférence, le chef de l’État a souligné l’état désastreux du Djoliba auquel sont liés l’histoire, le présent et l’avenir de notre pays.
« Nous sommes là depuis ce matin. Tout a été dit scientifiquement et techniquement. Dès lors, qu’est-ce qu’on attend d’un président du Sahel ? Qu’il dise son vécu ». C’est par ces mots pleins de pragmatisme que le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a introduit son allocution à l’ouverture de la conférence des Nations unies sur le changement climatique lundi matin à Paris. « Avant, je m’incline devant la mémoire des victimes des attentats de Paris et de Bamako qui ont fait en tout, plus de 150 morts », a indiqué le président Keita qui a appelé à l’union sacrée contre le terrorisme dont le projet n’est autre que d’imposer son obscurantisme au monde entier.
Revenant au sujet de la conférence, Ibrahim Boubacar Keïta a alors évoqué son vécu personnel pour bien camper la façon dont le changement climatique affecte la vie des populations dans notre pays. Le chef de l’État a véritablement captivé son auditoire avec un speech original sur la situation du fleuve Niger, lui « qui a connu dans sa vie ce fleuve qui s’étend avec majesté sur 1.700 kilomètres du sud au nord ».
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