En désaccord sur un schéma de sortie de crise de la société Transrail-SA, chargée de l’exploitation du chemin de fer Dakar-Bamako, les Etats du
Sénégal et du Mali, actionnaires à hauteur de 10 % chacun dans ladite société, comptent se retrouver bientôt à Bamako pour trouver une solution définitive au problème.
“Conscients de l’urgence d’une solution rapide, nous avons décidé, mon collègue chargé des Finances et moi-même, de nous rendre à Bamako avec des experts pour discuter avec nos homologues maliens des modalités de sortie du groupe NAdvens et la phase transitoire, avant la mise en place des réformes institutionnelles prévues”, a déclaré samedi le ministre des Infrastructures, des
Transports terrestres et du Désenclavement, lors du vote du budget de son département au parlement sénégalais.
Le schéma de sortie de crise
Abordant le schéma de sortie de crise de Transrail-SA, le ministre Mansour Elimane Kane a indiqué que dans le cadre de la réforme envisagée, les Etats du Sénégal et du Mali vont créer deux sociétés d’exploitation commune et un organe unique de régulation, pour remplacer la société en charge de l’exploitation de la ligne ferroviaire Dakar-Bamako. Il reconnaît cependant l’échec de la concession intégrale faite à Transrail.
D’où, selon lui, les conséquences drastiques sur le transport et les infrastructures ferroviaires. “Sur instructions des autorités sénégalaises et maliennes, il sera bientôt mis fin à la concession intégrale. Cette décision est irrévocable. L’actionnaire de référence avait donné son accord, avant de se désister. C’est qui a poussé les Etats à chercher d’autres solutions”, a-t-il ajouté.
Avec L’Enquête