Selon une source proche de l’enquête, l’un d’eux aurait transféré du crédit téléphonique à l’un des terroristes. Les enquêteurs supposent que les deux assaillants (des hommes noirs d’une vingtaine d’années) ont résidé dans le quartier de Missabougou, dans l’est de la capitale, avant de passer à l’action. Leur identification devrait notamment permettre aux services maliens de déterminer si cet attentat a été mené par Al-Mourabitoune ou par le Front de libération du Macina (FLM), deux groupes jihadistes qui ont l’un et l’autre revendiqué l’attentat.
Trois hommes recherchés
Les enquêteurs sont convaincus que les deux hommes tués dans l’assaut des forces de sécurité étaient les seuls terroristes présents sur place. Mais ils sont toujours à la recherche d’éventuels complices. Plusieurs perquisitions ont eu lieu à Bamako et deux suspects ont été arrêtés le 25 novembre.
Ainsi, après l’arrestation de deux suspects jeudi dernier à Missabougou et à Sangarébougou-Marseille dont l’un d’eux aurait transféré du crédit téléphonique à l’un des terroristes, les recherches se focalisent sur trois nouvelles personnes suspectées d’avoir aidé les terroristes dont l’attaque contre l’hôtel Radisson a causé la mort de 22 personnes le vendredi 20 novembre.
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