Depuis mardi, chroniqueurs, figures de la société civile et internautes réagissent au propos du président du Haut conseil islamique du Mali, qui a expliqué voir dans le terrorisme « une punition divine ».
« Nous devons tirer les leçons des attentats à Paris, comme à Bamako, à Tunis ou ailleurs dans le monde […] Dieu est en colère. Les hommes ont provoqué Dieu. » Ces quelques mots, prononcés lors d’une interview à une télévision malienne la semaine dernière, ont mis le feu aux poudres. Répondant à une question sur l’attaque du 20 novembre à l’hôtel Radisson Blu, au centre de Bamako, Mahmoud Dicko, en a remis une couche expliquant que la colère de Dieu était liée à la présence d’homosexuels et de bars dans son pays.
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