La Coalition Malienne des Défenseurs des Droits Humains (COMADDH) a organisé le 2 décembre 2015, dans la salle Benso du Grand Hôtel de Bamako, un panel sur l’état de mise en œuvre de la Justice Transitionnelle (JT) au Mali. C’était en présence de Mahamane Maiga, du département de la justice, de Thierno Amadou Sissoko, de la société civile, Aimé, le chargé des questions de la Justice Transitionnelle au niveau de la MINUSMA. Le débat était modéré par le Dr Diallo Assitan Diallo. Il s’agissait pour les participants de mieux appréhender, cerner les progrès réalisés et les obstacles rencontrés dans la mise en œuvre de la Justice Transitionnelle afin de dégager des perspectives. En sommes, permettre de cerner l’état de mise en œuvre de la Justice Transitionnelle au Mali en vue de proposer les éléments concourant à booster son effectivité.
Les communications des panélistes ont porté sur : le concept de la Justice Transitionnelle, le cadre juridique et institutionnel de la Justice Transitionnelle, les activités réalisées pour son effectivité depuis le début de la crise, les obstacles à son effectivité, les propositions d’éléments pour son effectivité au Mali. Le représentant de la MINUSMA a rappelé, dans son intervention, que la Justice Transitionnelle a été créée au Mali après les assassinats, meurtres, coups et blessures volontaires, amputations, flagellations, viols individuels ou collectifs, esclavage sexuel, tortures, traitements inhumains, désertion, rébellion, crimes d’atteintes à la sureté intérieure de l’Etat constaté au Mali à partir de janvier 2012.
Hadama B. Fofana