La campagne dite des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles a pour but de rappeler à l’opinion public, l’espace d’une quinzaine de jours, ce douloureux phénomène qui, malgré la sensibilisation et l’action, perdure aux quatre coins du monde. Les policières du monde réunies au Mali, sous la bannière de la Police des Nations Unies UNPOL, ont elles aussi tenu à manifester leur engagement pour la lutte contre ce fléau. Ainsi, le Réseau qu’elles ont créé au sein de la Police de la MINUSMA a organisé le jour du lancement de la campagne des 16 jours d’activisme, le vendredi 27 décembre dernier, trois activités d’une portée symbolique majeure.
Vêtues des différents uniformes de leurs pays d’origine, surmontés du béret bleu des policiers de la paix, c’est aux aurores que les membres du réseau des femmes de la Police des Nations Unies ont investis quelques carrefours du centre-ville de Bamako, afin de venir prêter main forte à leurs confrères mais aussi et surtout à leurs consœurs de la Police du Mali.
Aux alentours de 10h du matin, une fois les grands embouteillages terminés, les policières d’UNPOL sont retourné au QG de la MINUSMA. Au siège de la Mission onusienne, les membres du personnel féminin d’UNPOL ont rendu les honneurs militaires aux Représentant Spécial du Secrétaire General des Nations Unies aux Mali et chef de la MINUSMA. Ceci, afin de lui témoigner leur engagement et leur capacité à remplir la mission et relever les défis qui sont les leurs sur le terrain.
Policières aguerries, les femmes d’UNPOL sont également des sœurs, des épouses et des mères. Là est le second message de cette journée qu’elles ont tenu à placer sous le signe de l’engagement mais aussi de la solidarité. Une solidarité illustrée par une tournée des orphelinats qui les a notamment conduit à la Pouponnière de Bamako. A la rencontre de celles et ceux qui souffrent, elles ont échangés avec les enfants mais également les femmes qui les encadrent. A chaque étape, elles ont fait don de vivres et de non-vivres tels que des habits et divers effets.
Comme à l’occasion des célébrations du 8 mars, les policières de la MINUSMA, ont tenu à montrer à celles et ceux qu’elles sont venu assister au Mali, le visage humain de la Police. Elles ont, à leur niveau et à travers des actes symboliques, contribué à attirer l’attention de la société sur la cause des femmes victimes de violences.
Source: Minusma