Les intervenants misent sur la coordination et la synergie d’action pour prévenir les menaces
L’attaque terroriste du 20 novembre contre l’hôtel Radisson Blu a tout naturellement poussé les pouvoirs publics à resserrer encore plus les boulons dans la sécurisation des lieux classés comme sensibles dans notre pays, et particulièrement dans la capitale. Parmi ceux-ci se trouve l’aéroport de Bamako Sénou. Ici, plusieurs catégories d’acteurs collaborent dans le cadre de la sécurité et de la sûreté aéroportuaires sous la coordination de la Direction générale des aéroports du Mali. Il s’agit, entre autres, de la police de l’air et des frontières, de la gendarmerie nationale, de l’armée de l’air et de la douane. Chaque unité intervient dans son domaine, mais avec le souci constant de placer ses actions sous le signe d’une coordination nécessaire et indispensable avec les autres protagonistes.
Le premier filtre est constitué par le check-point installé à 500 mètres de l’entrée principale de l’aéroport. Là, les éléments de la gendarmerie procèdent à une fouille minutieuse des véhicules. L’exercice par le soin mis à le remplir créée souvent une longue file de voitures, mais il n’entraine aucune protestation de la part des conducteurs et de leurs passagers. Tous, prévenus à l’avance de ce qui les attend, coopèrent volontiers. Autre manifestation de la discipline nouvelle à laquelle se soumettent les usagers, la disparition des attroupements de personnes, désormais interdits dans l’aéroport.
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