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Réunion de la classe politique malienne - Bamako, le 02 décembre 2015 au CICB. A l’initiative de la mouvance présidentielle, l’ensemble de la classe politique (majorité et opposition) s’est retrouvé sous le signe «Sauvons le Mali d’abord». Etait inscrit à l’ordre du jour le thème : «la sécurité et la consolidation de la paix». |
Enfin pour la première fois, depuis l’élection du Président Ibrahim Boubacar Keita, à la tête de la République du Mali, Majorité et opposition politiques se sont rencontrées pour poser les jalons d’un cadre de concertation commune, visant à analyser et discuter des grands problèmes de la Nation.. Pour cette première prise de contact direct entre les deux parties, placée sous le signe de « sauvons le Mali d’abord », il a été convenu de commun accord que le cadre de concertation adopté se fixe comme objectif de discuter sur trois préoccupations fondamentales à savoir : « la consolidation de la paix, proposées par la majorité et la gestion de la sécurité et la gouvernance sociale, politique et économique, suggérée par l’opposition ».
Dr Boulkassoum Haïdara a d’abord rappelé que cette demande avait été adressée à l’opposition depuis plus de deux mois. Selon lui, il s’agit de voir ensemble ce que la classe politique peut défendre devant des situations désastreuses pour la vie du pays. Pour lui, le pays traverse une crise assez grave.
Le président du PARENA, Tiébilé Dramé « Nous sommes venus dans de meilleurs dispositions pour discuter du Mali. Depuis que nous sommes oppositions et que vous êtes majorité, nous sommes dans cette disposition d’esprit. Nos critiques à l’Assemblée nationale et ailleurs visent justement à sauver le pays en amener le gouvernement et votre gouvernement à rectifier le tir.
Nous pensons.que tout ce qui est question de la situation de la sécurité et qui touche au processus de paix dans notre pays, soit examiné sous le prisme de la gouvernance économique, politique et sociale. C’est la gouvernance qui détermine tout le reste. Le Mali est notre bien commun ; notre patrimoine commun l’opposition est favorable à discuter du Mali sur la base d’un diagnostic de la situation.
Si nous devons travailler ensemble, nous devons aller au même rythme. Nous sommes conscients qu’il est nécessaire de discuter pour soigner ce grand corps malade du Mali. Notre opposition est républicaine. Il est important de savoir que la gouvernance généralisée est à la base de ses dérivées. » Au terme de la rencontre, les deux parties ont décidé de se donner rendez-vous pour le 12 Décembre prochain pour rentrer dans le vif des préoccupations de la nation.
Jean Goïta
Source: Le Pouce
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