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SYPESCO : Les 11 points de revendications des enseignants des collectivités
Publié le lundi 7 decembre 2015  |  L’Indicateur Renouveau




Malgré les initiatives de la commission de conciliation du ministre de la Fonction publique, les nombreux points inscrits dans le cahier de doléance du Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire des collectivités (Sypesco) demeurent jusque-là insatisfaits. Le bureau exécutif national du Sypesco réaffirme sa volonté de dialoguer avec le gouvernement pour la défense des intérêts des enseignants du secondaire.



Autour du cahier de doléances du Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire des collectivités, le bureau exécutif national, avec à sa tête Adama Konaté, a partagé samedi dernier, avec la presse, la situation du procès-verbal de négociation de sa signature à nos jours, de certaines activités menées, des perspectives et des difficultés que le syndicat connaît depuis de la suspension du mot d’ordre de non-évaluation.

D’entrée de jeu, le premier responsable a fait savoir que le Sypesco a vu le jour en septembre 2010 et son principal objectif demeure l’amélioration des conditions de vie et travail des militants. Selon Adama Konaté, tout est parti de l’entrée en vigueur du décret n°515 du 24 septembre 2009, portant intégration des enseignants contractuels de l’Etat et des collectivités territoriales qui a provoqué des dissensions.



“Face à cet état de fait et la mauvaise volonté affichée par les hautes autorités de cette époque, la nécessité de création d’un nouveau syndicat s’est imposée à nous, professeurs des collectivités. C’est ainsi que nous avons décidé de nous frayer un chemin en créant un syndicat susceptible de résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés et répondre à nos nombreuses attentes”, a-t-il expliqué.

Il a ajouté que pour les difficultés auxquelles les enseignants en général sont confrontés, la Coordination des syndicats de l’enseignement (Coses) a déposé deux préavis de grève de 72 h, le 30 septembre et le 21 novembre 2014, celui-ci, suivi de la non-évaluation pour compter du 10 décembre 2014.

“Pour gérer ces préavis, une commission de conciliation a été créée par un arrêté du ministre de la Fonction publique. Cette commission a tenu plusieurs rencontres sans issue. Mais, un document de procès-verbal de négociation est assorti et a fait l’objet de signature officielle le 4 avril 2015”, précisera Adama Konaté.

S’agissant des perspectives, le secrétaire général dira que de nombreux points inscrits dans le cahier de doléances demeurent jusque-là insatisfaits et les perspectives sont, entre autres, l’intégration effective de tous les enseignants à la fonction publique de l’Etat, la passerelle entre le secondaire et le supérieur, l’affiliation du Sypesco en tant que syndicat membre de la Coses à une centrale syndicale, la diligence de la hiérarchisation, de l’intégration, de l’avancement, des réclamations et des corrections d’indice et de numéro matricule des militants qui sont à l’attente, etc.

Adama Konaté a aussi rappelé que le Sypesco connaît quelques difficultés. “La suspension du mot d’ordre de grève, en date du 4 avril 2015 a provoqué des points vue divergents qui ont conduit à la création de clans par endroits et donc une fronde avec des agissements de certains camarades. Ceux-ci se sont désolidarisés du bureau en violant délibérément les textes. Ce faisant, les camarades ont délibérément violé ces textes et ont commis une faute grave, qualifiée d’indiscipline syndicale pouvant nuire aux intérêts de notre syndicat et de l’école malienne. Le samedi, 5 septembre 2015, lors de sa réunion ordinaire a procédé à la sanction des camarades fauteurs de troubles, conformément aux textes en vigueur. Nous réaffirmons notre volonté de négocier avec le gouvernement…”

Bréhima Sogoba
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