L’attaque de l’hôtel Radisson le 20 novembre dernier n’était pas la seule cible terroriste à Bamako. Selon un rapport de la Sécurité d’Etat dont une copie a été obtenue par Jeune Afrique, le Front de libération du Macina (FLM) d’Amadou Kouffa et la katiba Khalid Ibn Walid, plus connue sous le nom d'”Ançar Eddine Sud”, dirigée par l’émir Souleymane Kéita qui auraient conjointement mené sept attaques principalement dans les régions de Mopti et de Sikasso, avaient des projets d’attaques dans la capitale ciblant principalement les lieux fréquentés par les Occidentaux.
Entre août et novembre, deux opérations terroristes ont alors été déjouées par les services de renseignement français dont l’une visait un week-end le club nautique de Bamako fréquenté par les étrangers. Un carnage évité de justesse qui prouve que l’épée de Damoclès reste pendue sur nos têtes puisque les deux leaders des deux mouvements les plus dangereux depuis janvier avec plus de 35 morts, courent toujours.
DAK