L’Etat et ses partenaires sont à pied œuvre afin de réduire les risques liés aux accidents de circulation qui se soldent parfois par des dizaines de morts. Malheureusement ces efforts sont foulés au sol par certaines personnes malveillantes qui ne songent qu’à leurs seuls intérêts. Les compagnies de Transport, Diafounou et Djiguiba en sont des champions dans ce domaine.
« Nul n’est au-dessus de la loi » est le slogan prôné tous les jours par le nouveau gouvernement. Malheureusement ce slogan n’est qu’un vain mot dans un pays comme le nôtre affecté par une démagogie sans précédent. Raison, les-dessous de table priment sur cette fameuse assertion au vu et au de tous. C’est triste mais, c’est ce qui règne à Bamako.
Quelles en sont les raisons de ce laxisme ?
Une chose est sûre, l’argent facile domine l’esprit des uns et des autres.
En effet, à la circulation de Bamako devient de plus en plus difficile à régler en ces temps-ci. Conséquence des dizaines de morts et de blessés sont constatées chaque année dans la capitale.
Qu’est ce qui explique cette fréquence des accidents de circulation ?
Rien n’est moins sûr. Mais ce qu’on peut dire, c’est qu’à cause du laxisme des autorités en charge de la sécurité routière, des voies sont obstruées par des compagnies de transport à travers la ville. Le cas du marché N’golonina est très écœurant.
Ici, le nombre d’accident ne se compte plus. Et parmi les auteurs du grand désordre qui règne à ce niveau on trouve les compagnies de Transport, Diafounou et Djiguiba.
La présence de ces compagnies à l’entrée du marché de N’golonina est à la base de la fréquence des accidents de circulation qui sont monnaie courante à ce niveau. Pis, ces accidents engendrent des pertes de vies humaines. Ces compagnies qui règnent en maître des lieux n’ont aucun respect pour les usagers de la circulation. Elles obstruent la route quand elles veulent. Plus grave, elles n’hésitent pas à injurier voire agresser les usagers qui tentent de s’opposer à la situation.
Où sont les autorités ?
Ce qui est évident, c’est que ce marché est totalement abandonné par les forces de l’ordre. En conséquence, les clients commencent à abandonner le marché de N’golonina. Chose qui affecte les commerçants qui comment aussi à abandonner leurs magasins avec comme corollaire la perte de dizaines de millions de nos francs.
Ces compagnies de voyages sont-elles au-dessus de la loi ?
Qui les protègent ?
Pour quoi les responsables en charge restent toujours perplexes face au danger ?
Voilà autant des questions sans réponses que bon nombre de personnes se posent actuellement.
Affaire à suivre
Yacouba Dembélé