Deux semaines après l’attaque du 20 novembre contre l’hôtel Radisson, qui a fait 22 morts dont les deux terroristes, chaque jour livre son lot de révélations sur cet attentat parfois des plus inquiétantes comme la nationalité des deux assaillants. Alors que jusqu’ici on évoquait probablement des Africains anglophones dont la conversation a été entendue par des otages, hier nos confrères de Jeune Afrique ont annoncé qu’il ne s’agissait ni de Nigérians, ni de Somaliens encore moins d’anglophones, mais de Maliens, précisément “des Songhaï”.
L’autre découverte serait que l’un des terroristes était apparemment connu des services de renseignements comme membre d’Al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar, qui a d’ailleurs publié sur Twitter une photo des deux assaillants présumés dont l’âge a surpris plus d’un en se situant entre 14 et 17 ans.
C’est dire combien nous côtoyons le danger. Le péril est d’autant plus grand que le comportement citoyen (la collaboration avec les forces de sécurité sur tous les cas suspects, la discrétion dans l’organisation des cérémonies sociales, etc.) doit être de rigueur pour enrayer sinon minimiser éventuellement l’ampleur des attaques terroristes.
DAK