Le dossier de la disparition des bérets rouges revient au-devant de la scène avec l’annonce sous forme de préparation de l’opinion d’un non-lieu pour trois généraux : l’ex-DG de la SE, l’ancien ministre de la Défense et l’ex-chef d’état-major général des armées sous la transition. En attendant le verdict de la chambre d’accusation, attendu le 22 décembre 2015, les protagonistes de cette affaire ont décidé de mettre la pression sur la justice.
Ainsi, les avocats du capitaine Amadou Haya Sanogo ont adressé une lettre au président IBK pour dénoncer le “deux poids deux mesures”, puisque, selon eux, l’ex-chef des commandos Abdine Guindo, en liberté provisoire, n’aurait jamais été entendu. Ils projettent d’autres manifestations comme une conférence de presse vers le 19 décembre pour crier fort “leur colère”.
Les parents des bérets rouges disparus, eux aussi, projettent une sortie médiatique le 17 décembre ainsi que d’autres manifestations qui n’ont d’autre but que de contrecarrer les actions des pros-Amadou Haya Sanogo. Au-delà de la pression exercée sur la justice, on peut dire qu’il y a péril en la demeure. C’est pourquoi l’Etat doit d’ores et déjà prendre ses responsabilités pour qu’il n’y ait aucun dérapage et pour que force reste à la loi.
DAK