Evoquant les derniers attentats ayant visé Bamako, l’ambassadeur du Mali en Algérie, Nainy Touré, a rappelé que ceux-là ne se limitent pas qu’au Mali”, car avant d’arriver à Bamako, “ces terroristes sont passés par plusieurs pays”. Il a exclu tout lien entre ces attaques terroristes et l’accord de paix et de réconciliation au Mali.
Il s’exprimait en marge de l’ouverture d’un cycle de formation sur l’analyse du renseignement opérationnel, organisé par le Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT), au profit d’une trentaine d’officiers supérieurs issus des services des renseignements de onze pays sahélo-sahariens.
“Les attentats de Bamako n’ont pas de lien avec l’accord de paix”, a-t-il soutenu, ajoutant que “ce qui est sûr, c’est que ‘les forces qui sont à l’extérieur de l’accord’ ne voient pas du même œil la mise en œuvre du document que ceux qui l’ont approuvé”.
“Ces forces, je parle là des terroristes, ne souhaitent pas qu’il y ait accord dans cette zone (la région nord du Mali) où leurs activités (criminelles) sont mises en échec. Et cela ne se limite pas qu’au Mali”, a-t-il expliqué. Avant d’arriver à Bamako, a indiqué le diplomate, “ces terroristes sont passés par plusieurs pays”.
L’accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, a été signé en mai-juin 2015, aux termes des pourparlers inter-maliens sous l’égide d’une médiation internationale dont l’Algérie était le chef de file. La mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, est “sur la bonne voie”, a affirmé mardi à Alger l’ambassadeur du Mali en Algérie, Nainy Touré.
“On a atteint une étape assez intéressante au niveau de l’application de l’accord de paix au Mali sur laquelle veille le Comité de suivi présidé par l’Algérie”, a notamment indiqué M. Touré, dans une déclaration à l’APS.
“Nous sommes en train de mettre en œuvre les programmes prioritaires, qui avaient été définis dans le cadre de l’accord de paix. Il s’agit surtout de la mise en place des projets d’assistance aux populations du Nord du pays”, a dit le diplomate malien.
Il a cité dans ce contexte, les mesures nécessaires à la prise en charge des volets relatifs aux questions humanitaires et les services sociaux de base. Avec l’APS