La visite d’IBK à Macina et la lutte contre la corruption à la une des journaux maliens

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Publié le jeudi 10 decembre 2015 | APA

© AFP
La presse malienne
Un homme en train de lire ses journaux

Les journaux maliens parus ce jeudi commentent largement la visite du président Ibrahim Boubacar Kéita Macina, le fief supposé du terroriste Amadou Kouffa ainsi que la semaine nationale de lutte contre la corruption.

« IBK à Macina: Où était Amadou Kouffa ? », se demande à sa une l'Indicateur du Renouveau, qui nous informe que le président de la République a inauguré le mardi un projet d'adduction d'eau à Macina.

« Où était-il alors ? Il faut comprendre que selon plusieurs sources la présence de l'homme sur le territoire du Macina n'est qu'une illusion », constate l'Indicateur du Renouveau.

Le Prétoire abonde dans le même sens. « Visite d'IBK à Macina : Koulouba défie le FLM », peut-on lire dans ses colonnes.

« En visite dans la région de Ségou, le chef de l'Etat a sillonné le cercle de Macina. Zone à haut risque à cause des menaces proférées par le prêcheur radical Amadou Kouffa du Front de libération du Macina (FLM), Ibrahim Boubacar Kéita vient de montrer aux yeux des Maliens que les menaces de ce prêcheur ne sont que du bluff.

Car il a bien et bel passé une journée entière le mardi 8 décembre dans cette zone dite à risque », souligne ce bihebdomadaire.

L'Indépendant de son côté s'intéresse à la lutte contre la corruption dans le pays.

Et d'annoncer dans sa livraison du jour que Modibo Kéita promet des résultats pour 2016.

« Je souhaite que l'année prochaine nous puissions présenter à notre peuple des exemples patents de lutte contre la corruption et de la délinquance financière », écrit cette publication, qui fait ainsi référence au premier ministre malien.

L'Essor aussi soutient pour sa part la lutte contre la corruption et la délinquance financière doit mobiliser toutes les énergies.

Selon ce journal le premier ministre a lancé un appel au ministre de la Justice et aux magistrats « pour faire en sorte que la parole puisse être suivie d'effet ».

«C'est cela qui crédibilisera notre démarche. Le jour où l'on aura des exemples éloquents, vous verrez cette salle remplie. Mais en attendant, ne nous décourageons pas. Le gain est facile. La considération est mesurée à l'aune de la puissance matérielle et monétaire. Et même au sein de nos familles, les hommes et femmes les plus intègres sont considérés comme des personnes qui perdent leur temps », note l'Essor qui cite le chef du gouvernement.

HF/of/APA