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Mali : premier contact entre la majorité et l’opposition: En vue du dialogue global
Publié le jeudi 10 decembre 2015  |  Nouveau Réveil
Réunion
© aBamako.com par AS
Réunion de la classe politique malienne -
Bamako, le 02 décembre 2015 au CICB. A l’initiative de la mouvance présidentielle, l’ensemble de la classe politique (majorité et opposition) s’est retrouvé sous le signe «Sauvons le Mali d’abord». Etait inscrit à l’ordre du jour le thème : «la sécurité et la consolidation de la paix».




Pour plusieurs fois, le pouvoir s'est montré prêt à écouter l'opposition. Mais d'une oreille distraite, et sans apporter de réponse claire à ses revendications.
Depuis deux ans, le pouvoir et l’opposition malienne jouent au chat et à la souris. Le premier a besoin de mettre la seconde dans son giron pour prouver le caractère démocratique du régime. Pour autant, il n’entend pas lui mettre le pied à l’étrier. L’opposition, elle, a besoin de revenir dans le processus de gouvernance du pays qu’elle a boycotté, ce qui l’a marginalisée. Toutefois, elle n’entend pas cautionner le président et attend de celui-ci des preuves de sa bonne volonté pour aller vers ce qu’elle appelle « un gouvernement d’union ».
Le nouveau round de ce « dialogue » à tâtons aura lieu, selon nos sources, le 12 décembre prochain. Déjà, l’opposition a remis à son interlocuteur une feuille de route qui répertorie les « mesures de rétablissement de la confiance », ainsi que les garanties qu’elle attend de voir préciser dans un accord-cadre.
Sauf revirement de situation, la majorité et l’opposition radicale, auront, ce samedi 12 décembre, un premier contact en vue du dialogue politique global au Mali, auquel a appelé le gouvernement depuis des mois.
Des sources concordantes indiquent, que les deux parties auront, essentiellement, à débattre du mécanisme qui sera adopté pour la poursuite des rencontres consultatives devant sceller un accord sur les priorités du dialogue.
Dans le rang de l’opposition, les leaders qualifient de « sérieuse » l’ambiance que cette première prise de contact occasionnera. Toutefois, le PARENA insiste qu’une réponse écrite du gouvernement à son mémoire sur la détérioration de la situation sécuritaire « constitue le prélude judicieux à la reprise de ce processus et le passage à une étape plus avancée ».
Le parti du bélier blanc réitère son souci de s’engager « dans un dialogue sérieux et responsable élargissant les perspectives de sortie de crise que traverse le pays ».
En attendant, le dialogue au Mali, entre le pouvoir et l’opposition est en pointillés.

Cyrille Coulibaly
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