Le Palais des Sports a servi de cadre le samedi dernier pour la célébration de la journée internationale des personnes handicapées. C’était en présence d’Amadou Diarra, président de la Fédération Malienne de Sports pour Handicapés (FEMASH) et du directeur sportif de Spécial Olympics du Mali, Seydou Keita.
C’est en vue de favoriser l’intégration et l’accès à la vie économique, sociale, politique et aux loisirs pour les personnes handicapées que la journée du 03 décembre a été dédiée à cela en 1992 par les Nations-unies.
Pour le président de la FEMASH Amadou Diarra, cette journée est l’occasion idéale de réaffirmer certains principes de base trop souvent oubliés, à savoir « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Aussi poursuit-il, le respect de cette dignité due à chaque personne, valide ou non, implique la reconnaissance des droits fondamentaux comme l’éducation ou l’accès au travail.
Pour le président de la FEMASH, le thème de cette année à savoir « vers une société plus inclusive, accroître le pouvoir d’agir des personnes handicapées » est très significatif et révélateur. A l’en croire, cette journée internationale des personnes handicapées est non seulement une opportunité de parler de l’excellent parcours des sportifs handicapés que le grand public ignore souvent, mais également de parler de leurs difficultés afin de recevoir les propositions de solution du grand public. Le président de la FEMASH a profité de l’occasion pour remercier ses partenaires pour leur soutien constant à leur Fédération. Il s’agit de l’Association des Journalistes Sportifs du Mali (AJSM), la Délégation du CICR au Mali, le Ministère des Sports, le Ministère de la Solidarité de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, le Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM) et la Fédération Malienne des Personnes Handicapées (FEMAPH). Il a vivement salué le Ministère de la Solidarité pour le combat mené pour l’épanouissement des personnes handicapées à travers le lancement du plan stratégique 2015-2024 pour la promotion et l’intégration et l’intégration socio-économique des personnes handicapées.
Almihidi Touré
Lutte contre les graves violations des droits de l’Homme
Le PDH et la CNDH accordent leurs violons
La salle Wa Kamissoko du CICB a abrité le mardi 9 décembre 2015, le symposium des organisations de défense des droits de l’Homme au Mali dont le Programme des Nations Unies sur les Droits Humains (PDH) et la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) dans le cadre de la semaine des droits de l’Homme. L’objectif est d’attirer l’attention du public sur les graves violations des droits de l’Homme.
La cérémonie a réuni autour de la Présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, Me Kadiatou Sangaré, le coordinateur du Programme des Nations Unies pour la Promotion des Droits de l’Homme (PDH), le représentant du ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Madiou Sangho, la représentante du Danemark et celui du PNUD, Tsagao Traoré.
Dans son intervention, Me Kadidia Sangaré a indiqué que pour marquer leur plein rattachement à la réalisation des droits de l’Homme, le PDH en partenariat avec les organisations, Institutions et les ONG de défense des Droits de l’Homme du Mali sur initiative du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme, ont consacré toute une semaine à la célébration de la journée internationale des Droits de l’Homme. Selon elle, cette 4ème édition a pour thème « Unissons-nous contre la torture et les autres peines de traitement cruel, inhumain ou dégradant ». Pour elle, la torture constitue est l’une des violations des droits humains les plus sérieuses et les plus répandues dans le monde et dont le Mali ne fait pas exception dans ses lieux de privation de liberté comme les prisons, les commissariats de police, les brigades de gendarmerie et autres. C’est pourquoi, dit-elle, les organisateurs ont porté une attention particulière sur la violence et les autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de détention avec un accent particulier sur les détenus souffrant de problèmes mentaux dans les prisons et autres.
Elle a rappelé les activités réalisées ou à réaliser dans le cadre de cette édition, notamment le lancement de la semaine des droits humains à l’USJPB, la conférence de presse de lancement des activités de l’édition 2015, le marathon des lettres d’Amnesty International, la 2ème édition du tournoi des Droits humains, l’atelier de renforcement des membres du cadre de concertation sur les techniques de visite des lieux de prévention de liberté, des visites dans les centres de détention à Bolé et dans certaines régions, l’atelier de suivi des engagements d’Aout 2015, la présentation de la boîte à outils pour la reforme et la participation à l’EID …
A sa suite, le représentant du PNUD, Tsagao Traoré a rassuré sur l’accompagnement du PNUD dans la mesure de ses possibilités aux actions de promotion des droits de l’Homme au Mali. Il a également remercié et félicité les organisateurs de ce symposium.
Pour sa part, le représentant du ministre a rappelé que le but recherché à travers ce symposium est de contribuer à l’examen des principaux obstacles et défis liés à l’effectivité des Droits Humains. Et d’autre part, de repérer les opportunités d’actions susceptibles de renforcer la protection et la promotion des droits.
Selon lui, cette rencontre permettra aux participants de se pencher sur le thème du symposium, d’évaluer les degrés d’implication des acteurs étatiques et non étatiques dans la lutte contre ces maux. Mais aussi de faire des recommandations visant à renforcer la lutte y afférente.
Modibo Dolo