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Ayrault reçoit les responsables parlementaires sur le Mali
Publié le lundi 14 janvier 2013  |  AFP


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© AFP par DR
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, reçoit les principaux responsables de l`Assemblée nationale et du Sénat.
Lundi 14 janvier 2013 . Matignon. Paris.Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, reçoit les principaux responsables de l`Assemblée nationale et du Sénat, promettant un "compte rendu complet" pour répondre à leurs interrogations et demandes de précisions sur l`intervention militaire au Mali.


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PARIS - Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, reçoit
lundi soir à Matignon les principaux responsables de l`Assemblée nationale et
du Sénat pour les entretenir de l`intervention militaire au Mali, au sujet de
laquelle il souhaite "rapidement" un débat sans vote au Parlement.
Outre les présidents de l`Assemblée nationale et du Sénat, les socialistes
Claude Bartolone et Jean-Pierre Bel, Jean-Marc Ayrault devait s`entretenir à
partir de 20H30 avec les présidents des groupes et des commissions des
Affaires étrangères et de la Défense des deux chambres.
Les ministres de l`Intérieur et de la Défense, Manuel Valls et Jean-Yves Le
Drian, seront également présents, ainsi qu`un responsable des Affaires
étrangères.
Jean-Marc Ayrault prendra la parole à l`issue de la réunion.
En marge d`un déplacement à Caen, le Premier ministre a souhaité
"rapidement" un débat sans vote au Parlement sur l`opération militaire, comme
le prévoit, a-t-il souligné, la Constitution. "Nous nous mettrons certainement
rapidement d`accord" avec les responsables des deux chambres du Parlement,
attendus à Matignon, a-t-il ajouté.
La rencontre de lundi soir répond à la promesse faite vendredi par François
Hollande d`informer, au titre de l`article 35 de la Constitution, le Parlement
sur les opérations en cours.
Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Laurent Fabius et
Jean-Yves Le Drian, seront auditionnés mercredi par les commissions des
Affaires étrangères et de la Défense de l`Assemblée.
"Je souhaite que le gouvernement nous donne tous les éléments: sur
l`intervention, la façon dont elle a été décidée, pourquoi elle a été
déclenchée, dans quel cadre précis l`a-t-elle été, quels sont les moyens que
nous avons engagés", a déclaré devant la presse Bruno Le Roux, le président du
groupe des députés socialistes.
Selon lui, "il existe un consensus très large dans la classe politique
française (autour de cette intervention) qui montre bien que chacun comprend
bien qu`il y avait urgence à agir".
Laurent Wauquiez, l`un des deux vice-présidents de l`UMP et député de
Haute-Loire, avait plaidé dès dimanche sur France 5 en faveur de l`"union
sacrée" autour de l`intervention française, tout en soulevant plusieurs
questions à son sujet.
Plusieurs participants ont souligné à l`AFP qu`ils voulaient en savoir
davantage sur l`opération en cours.
Le président du groupe des sénateurs socialistes, François Rebsamen, a
déclaré attendre "non pas des informations ultra-secrètes, mais des
informations politiques sur l`état d`avancement, où on en est, qu`est-ce qui
s`est passé depuis trois jours, etc..."
Le co-président du groupe écologiste à l`Assemblée, François de Rugy,
souhaite un "état des lieux dans la mesure de ce qui peut être divulgué".
"Quels sont les buts de l`intervention? Est-ce que c`est stopper l`avancée
des guérillas islamistes ou est-ce que c`est aussi les refouler vers le nord?
C`est pas tout à fait la même chose", a-t-il poursuivi.
Le chef de file des députés du Front de gauche, André Chassaigne, a déploré
que cette opération "n`ait pas été préparée par une résolution de l`ONU
beaucoup plus explicite (...) qui aurait fait que l`intervention française ne
puisse pas être assimilée à des pratiques anciennes qui étaient celles de la
Françafrique".
Selon lui, il est en outre "extrêmement important que l`intervention
n`occulte pas l`exigence d`une solution politique".
André Chassaigne avait envisagé à titre personnel un débat en séance
plénière, évoquant la possibilité que cela puisse avoir lieu mardi, où sont
prévues normalement les questions au gouvernement.
"A un moment donné, la question d`une discussion en séance plénière de
l`Assemblée se pose, le cas échéant suivi d`un vote. Nous plaiderons dans ce
sens" pour qu`il ait lieu rapidement, avait dit aussi François de Rugy.
bur-pg/mad/nm

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