Compte tenu de ces paramètres, elle s’est focalisée sur deux points essentiels : l’institutionnalisation du « budget programme » et la dimension budgétaire de la décentralisation
Depuis dix ans, le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers organisent chaque année, à l’exception de 2012 (pour raison de crise socio-sécuritaire), la revue budgétaire conjointe (RBC) pour échanger sur la politique budgétaire et son financement à travers les appuis budgétaires généraux, les réformes des finances publiques et des questions spécifiques liées au contexte du moment. La tradition a été respectée cette année. La session technique de la RBC 2015, organisée jeudi dernier au Grand hôtel a été suivie vendredi, de la session politique.
Compte tenu du contexte nouveau et de l’importance des défis à relever, la présente RBC s’est focalisée sur deux points essentiels : l’institutionnalisation du « budget programme » et la dimension budgétaire de la décentralisation (transfert des ressources, contraintes et solutions). Elle a aussi été l’occasion d’aborder la stratégie de mobilisation de la communauté internationale pour le financement du développement du Mali post crise, en général et en particulier des régions du Nord pour lesquelles d’ailleurs, une table ronde des bailleurs de fonds a été organisée à Paris par le gouvernement et l’OCDE le 22octobre dernier. Elle a aussi permis de présenter et de procéder à l’adoption formelle de la stratégie commune d’accompagnement pays (SCAP II 2015- 2018).
Deux discours ont marqué l’ouverture de la session politique : celui du chef de file des PTF, l’ambassadeur de France Gilles Huberson et l’intervention du ministre de l’Economie et des Finances, Mamadou Igor Diarra.
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